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Reuter ICEM

Le Grenelle de l'environnement
Le grand débat sur l'environnement voulu par le premier ministre dispose maintenant de son site Internet. On pourra y suivre les débats. Mais il faut déjà souligner l'important rapport préparatoire réalisé par le Centre d'analyse stratégique.

Il aborde des questions particulièrement soumises à discussion, comme les OGM, la responsabilisation des entreprises pour le développement durable, l'évaluation des politiques publiques.

On appréciera particulièrement le riche "état des lieux" sur la question des OGM qui comprend de nombreux documents clairs. La synthèse sur l'évaluation des politiques publiques clarifie également nettement le débat.
Le rapport

Le site du Grenelle de l'environnement



Base élèves : Les doutes confirmés officiellement
"Une fois les données centralisées, rien ne nous garantit qu’il n’en sera pas fait un autre usage que celui affiché initialement" s'inquiétaient des instits.  Base élèves est une base de données nationale et centralisée, recensant les informations personnelles des élèves de la maternelle au CM2. Les données saisies concernent les besoins éducatifs, l’état civil de la famille, l’origine géographique et la nationalité de l’enfant. C'est évidemment les dernières informations qui inquiètent.  Des enseignants craignent que la base, qui est accessible aux communes,  soit utilisée pour traquer des sans papiers. La sécurité de la base avait été mise en défait par un collectif breton début juin : le mot de passe d'entrée était très transparent.

Ces doutes sont confirmés par le ministère lui-même. Publiée par Le Monde, une circulaire en date du 15 juin  reconnaît que la base n'est pas sécurisée. "Suite à un certain nombre d’informations publiées sur INTERNET", écrit le ministère, "il est possible que la sécurité de l’application BE1D soit menacée. Pour faire face à cette situation et limiter les risques quant à la confidentialité et à l’intégrité des données gérées par BE1D, il convient de mettre en place au plus tôt des mesures préventives".

Saisie, la Cnil " a interrogé le Ministère sur les modalités exactes selon lesquelles cette information (la nationalité de l'élève) est exploitée ainsi que sur la nomenclature des nationalités utilisée". Ce communiqué confirme les  craintes sur l'utilisation de la base hors d'applications éducatives.

La Fcpe exige "que ce fichier ne contienne que des données utiles à la scolarité des enfants et qui ne soient pas consultables par des tiers".
Le texte de la circulaire
L'avis de la Cnil
Sur le café : L'Expresso du 8 juin




Main basse sur l'asile
La Cimade nous avait donné un excellent rapport sur la façon dont l'administration avait traité les demandes de régularisation des parents d'enfants scolarisés. Exemples à l'appui, la Cimade avait montré l'arbitraire avec lequel étaient traités ces personnes et la façon dont l'administration détournait la circulaire de régularisation.

Cette fois-ci la Cimade s'attaque au droit d'asile. "Derrière la façade des discours politiques qui tous s’accordent à vouloir « protéger » le droit d’asile, la réalité quotidienne des pratiques administratives auscultées dans ce rapport montre malheureusement une logique bien différente. Les mécanismes d’accès à la protection internationale prévue pour les réfugiés ont été rendus au fil des textes tellement étroits ou expéditifs qu’ils constituent désormais une véritable dissuasion. A voir les pouvoirs publics ainsi « protéger » le droit d’asile, il est à craindre qu’un jour personne ne pourra plus l’approcher…"

Ce ne sont pas paroles excessives. La Cimade donne des exemples précis. Il y est question d'absence d'information des demandeurs, d'exigences illégales pour recevoir les demandes etc.

La Cimade demande l'autonomie de l'Ofpra et une réforme du système Dublin II qui actuellement conduit à des séparations de famille.
Le rapport
Sur le Café : le rapport sur les régularisations




Une pétition contre le ministère de l’immigration et de l’identité nationale
"Associer « immigration » et « identité nationale » dans un ministère n'a jamais eu de précédent dans l'histoire de la République : c’est, par un acte fondateur de cette présidence, inscrire l’immigration comme « problème » pour la France et les Français dans leur « être » même". Cette position critique prise par des historiens de l'immigration dès la création du gouvernement Fillon aboutit à une pétition qui demande la suppression du ministère de Brice Hortefeux.

Les signataires soulignent que "l'identité nationale constitue, aujourd’hui, une synthèse du pluralisme et de la diversité des populations et ne saurait être fixée dans le périmètre d'un ministère" et craignent que "les effets institutionnels dépassent la seule question de sa dénomination". En effet, ce ministère détient des pouvoirs de police et de contrôle et dispose d’une autorité complète et nouvelle sur l’asile politique et "d’une autorité partagée sur une multitude d’administrations, y compris sur la « direction de la mémoire, du patrimoine et des archives » du ministère de la Défense".

Parmi les premiers signataires on relève les noms de Marc-Olivier Baruch, Christian Baudelot, Stéphane Beaud, Edward Berenson, Pierre Bouvier, Raphaëlle Branche, Roger Chartier, François Chérèque, Mamadou Diouf, Michel Dreyfus, Jean Fabbri, Arlette Farge, Georges Felouzis, François Geze, Nancy Green, Jacques Le Goff, Ariane Mnouchkine, Gérard Noiriel, Claude Pennetier etc., Michelle Perrot, Henry Rousso, Patrick Weil…


La pétition

Rappel : Sur le Café…

Sur le site du Café
Sur le Web
Par ppicard3 , le .

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