Rythmes : 80% des communes vont revenir à la semaine de 4 jours
L'article
Sous pression des parents et des enseignants, et pour diminuer leurs coûts, plus de 8 communes sur 10 auront demandé le retour à la semaine de 4 jours à la rentrée 2018, selon une enquête de l'Association des maires de France publiée le 22 novembre. Les PEDT sont maintenant également menacés. La moitié des communes choisissant le retour aux 4 jours veut les abandonner. En quelques mois le décret Blanquer aura fait s'effondrer 5 années de politique éducative locale. |
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L'ORTEJ et l'argumentaire de JM Blanquer...
"Les études démontrent le non fondé de la semaine de 4 jours". Pour François Testu, président de l'ORTEJ, qui tenait colloque le 27 novembre, il n'y a pas de débat sur la nocivité du retour à la semaine de 4 jours, particulièrement pour les enfants des familles défavorisées. Pourtant JM Blanquer avance qu'il n'y a pas d'études prouvant la supériorité de la semaine de 4 jours et demi sur celle de 4 jours, voire que des études affirment que la seconde est supérieure en terme de réussite scolaire à la première. D'où le ministre tire-t-il cela ? Doit-il revoir son argumentaire ? |
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Voir aussi : Claire Leconte : La semaine de 4 jours, une histoire bien française !
A l’image des rythmes scolaires, l’histoire de la semaine de 4 jours de classe est une histoire bien française. En effet, le terme rythmes scolaires, qui contrairement à ce que certains croient n’est absolument pas une science, est apparu en France à l’époque où la chronobiologie, nouvelle science reconnue par l’académie des sciences, donnait à connaître au grand public l’existence des rythmes biologiques chez tout être vivant, et commençait à faire connaître leur fonctionnement mais également les effets de leur dysfonctionnement. |
Par fjarraud , le samedi 16 décembre 2017.