| | Delphine Thibault Better TogetherClasse à la maison, nation apprenante, école en distanciel, autant d’éléments de langage qui recouvrent une multitude de pratiques. Les enseignants, dans leur très grande majorité ont dû improviser mais aussi se réinventer en renouvelant leurs pratiques. Pour les pros du numérique, telle que Delphine Thibault, l’outil n’était pas tant le souci. Il fallait surtout pour cette enseignante réussir à faire vivre son groupe classe. Un challenge des plus compliqués surtout que sa classe est un dispositif CHAD – Classe à Horaires Aménagés Danse. Depuis la fin du confinement, une partie de ses élèves est de retour en classe, mais pas tous. Alors Delphine a lancé le projet Better Together, projet qui permet aux élèves de suivre la classe de chez eux en temps réel grâce à la visioconférence. | |
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| | | CP : Quel effet des réformes Blanquer ? | |
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| | L'articleFleuron des réformes menées par JM Blanquer depuis 2017, le dédoublement des classes de CP et la réforme pédagogique menée dans ces classes portent-ils des fruits ? Deux Notes de la Depp (Division des études du ministère de l'éducation nationale), montre que les progrès sont maigres voir inexistants. Si les enseignants des classes de CP dédoublés se sentent plus confiants, il n'est pas possible de dire que cela a quelque chose à voir avec les dédoublements eux-mêmes. Par contre l'étude de la Depp montre le maintien d'un fort écart entre les classes de rep et rep+ et hors éducation prioritaire. Alors que les réformes Blanquer ont couté des milliers de postes, les grands progrès promis ne sont pas au rendez-vous. | |
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| | | Dossier : Directeurs : Les propositions du ministère | |
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| | L'articleA quelques heures du remaniement, JM Blanquer serait-il devenu moins sourd ? Après avoir reçu les syndicats, le ministère a annoncé le 2 juillet des mesures en faveur des directeurs d’école qui entreront en application à la rentrée 2020. Des groupes de travail sur la revalorisation, les décharges et la délégation de compétences seront réunis cet été. Ces mesures sont globalement positives. JM Blanquer tient la promesse faite lors du vote de la loi Rilhac à l’Assemblée même si la plupart des mesures restent dans le flou, voire semblent impossibles à tenir. Il restera aussi à voir les contreparties demandées. | | | Directeurs : La loi Rilhac adoptée mais déshabillée"Harakiri de la majorité sur sa propre loi" " Cette loi sert-elle à quelque chose ?" "On nous a roulé dans la farine !" A l'issue de la première séance de l'Assemblée nationale consacrée à la proposition de loi sur les directeurs d'école déposée par C Rilhac (LREM), le 24 juin, la loi a été adoptée mais vidée de ses principaux points. L'emploi fonctionnel de direction disparait. Et avec lui les décharges et rémunérations promises. Après une série d'escamotages sans précédent, tout est remis dans les mains du pouvoir réglementaire du ministre. JM Blanquer promet des textes réglementaires sur la fonction de directeur dans deux semaines avec application à la rentrée 2020. | | | Directeurs d'école : Un rapport du Sénat très proche de la loi Rilhac...Une semaine avant l'examen par l'Assemblée nationale de la proposition de loi Rilhac, la commission de l'éducation du Sénat publie un rapport, rédigé par Françoise Laborde et Max Brisson, qui plaide lui aussi pour la transformation de la fonction de directeur d'école en emploi fonctionnel. Très précis, le rapport est attentif aux réalités du terrain et même à certaines attentes des directeurs. Il aboutit pourtant à la même conclusion que la loi Rilhac : installer une autorité hiérarchique dans les écoles là où règne la petite république du conseil d'école. Une évolution qui a été rejetée par les professeurs des écoles lors d'une récente consultation ministérielle. Mais, comme dit F. Laborde, "il faut faire évoluer l'école de Jules Ferry". | | | Tribune : Un autre directeur d'école est mort d'un arrêt cardiaque ce week-endA chaque "reprise" de l'école, le 12 mai, le 2 juin et à nouveau le 22 juin, un directeur d'école est mort dans les mêmes circonstances, d'un arrêt cardiaque, le week-end juste avant la reprise. Chacune de ces reprises a été imposée dans des conditions infernales. Chaque fois, les parents ont été prévenus par la presse, plusieurs JOURS avant que les directeurs d'école ne reçoivent leurs consignes. Chaque fois, les contraintes sanitaires ont été cachées au grand public mais imposées aux directeurs, avec des délais intenables pour s'organiser correctement... | |
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| | | Plan français : Révolution dans la formation ou flicage des profs ? | |
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| | L'articleAlors que les « badges » annoncent une nouvelle politique de gestion des relations humaines dans l’Education nationale, la formation continue proclame aussi une sorte de révolution culturelle. Officiellement le « plan français » est un modèle de formation innovant basé sur la formation par les pairs. Pourtant ce plan, qui sera lancé dans le premier degré à la rentrée 2020, suscite déjà l’inquiétude de formateurs qui y voient à la fois un outil de mise au pas des professeurs des écoles et une charge de travail colossale pour eux-mêmes. Les 5 journées de formation obligatoires devraient avoir lieu durant les congés. | |
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| | | Premier degré : Des moyens insuffisants selon le Snuipp | |
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| | L'articleLe syndicat évoque 341 postes de maitres + supprimés à la rentrée dont 90 en éducation prioritaire, et 90 postes de Rased... | |
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| | | En pratiques : Aurélie Sylvain : Une instit à la télé | |
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| | L'articleAurélie Sylvain est l’une des professeures des écoles qui présentent le programme Lumni sur France 4 dans le cadre de la Nation Apprenante. Enseigner n’est pas une nouveauté pour elle, mais enseigner face caméra, sans interaction avec les élèves et avec des milliers téléspectateurs, ça elle n’y était pas préparée… Et pourtant, à la voir à l’écran, on a l’impression qu’elle a fait ça toute sa vie… | | | Professeurs des écoles volontaires : Qui sont-ils ?Alors que le confinement aborde sa neuvième journée, de nombreux enseignants se sont portés volontaires pour prendre en charge les enfants de soignants mais aussi ceux des travailleurs sociaux. Leur accueil est assuré depuis lundi dernier. Sans masque, ni gel hydro-alcoolique, ni gants, dans l’incapacité de garder un mètre de distance avec les enfants, ils sont tout de même plus de 20 000 à avoir répondu présent à l’appel. « On est dans notre rôle d’enseignant. De personne engagée, d’enseignant engagé ». Nabil, volontaire et directeur d’une école de Seine-Saint-Denis, même s’il réfute le terme de guerre employé par le président, n’hésite pas à en emprunter le champ lexical « Les parents soignants sont au front, on gagne une guerre avant tout grâce à la logistique qu’il y a derrière… On les seconde en les soulageant des temps scolaires » | | | Continuité pédagogique dans le premier degré : Premiers bilansAprès dix jours d’école à la maison, un premier bilan s’impose. Départ sur les chapeaux de roues, difficultés au démarrage, les enseignants témoignent de leur nécessaire mais néanmoins difficile changement de méthode d’enseignement. Katia, Virgile et Angèle sont tous les quatre professeurs des écoles. Certains enseignent depuis près de vingt ans, d’autres depuis à peine deux ans. Pour autant, la première semaine d’école à la maison n’a été une partie de plaisir pour aucun d’entre eux. Ils témoignent. | | | Noir, c'est noir...Normalement, nous vous faisons partager des moments de plaisir que nous vivons en classe ou à l'école, des moments où il se passe quelque chose de fort. Ce moment, je l'ai vécu cette semaine avec une élève de CE2, I., que j'accueille en tant qu'enseignant spécialisé, en individuel ou au sein d'un petit groupe, dans le cadre de l'aide relationnelle. | | | Premier degré : La reprise c'est aussi du bonheurLundi 22 mai, une grande majorité des élèves est retournée à l’école. Malgré les cafouillages, un protocole sanitaire illégal jusqu’à quelques minutes de la réouverture des écoles, le sentiment qui prédomine après deux jours d’école « normale » n’est autre que le bonheur. Le bonheur de se retrouver, de retrouver un semblant de vie « normale » pour les enseignants, les élèves et leurs parents. Marie-France*, Édouard et Virginie* témoignent. | |
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| | | Sylvain Grandserre : Un instit ne devrait pas avoir à dire ça ! | |
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| | L'article« Le silence est d’or, la parole d’argent mais la chape de plomb. Mais le pire serait de ne rien dire. Si parler est osé, se tare est encore plus risqué ». Professeur des écoles dans un village normand, Sylvain Grandserre s’était levé contre les idées de Gilles de Robien, éphémère ministre dont le directeur de cabinet adjoint était JM Blanquer. Avec « Un instit ne devrait pas avoir à dire ça » (ESF Sciences Humaines), il publie un « pavé dans la mare ». « Ce livre est non pas un coup de gueule ou un coup de sang, mais bien un cri du cœur sincère et sans calcul. C’est un portrait de l’Ecole vue du terrain, cet endroit où une réforme chasse l’autre, où la formation se transforme en doxa à ingurgiter et où les évaluations font baisser le niveau. Un livre qui va « parler » aux professeurs des écoles et qu’il n’est pas inutile de faire lire à son beau frère en vue des diners de famille… | |
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| | | Pourquoi se reconvertit-on professeure des écoles ? | |
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| | L'articleQu'est-ce qui motive une ingénieure commerciale ou une analyste à devenir enseignante ? C'est la question que soulève la revue Recherche et formation (n°90) totalement consacré aux reconversions féminines vers l'enseignement. Alors que le malaise enseignant est devenu public et qu'on assiste à une hausse des démissions, le métier attire toujours des femmes. Pourquoi ? On verra que la question a des conséquences sur le métier. | |
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| | | SommaireUne sélection de ressources pédagogiques pour la classe… | |
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