| | Après Charlie : L'exception philosophiqueUn professeur expérimenté, connu pour ses engagements militants en faveur des plus défavorisés, suspendu de ses fonctions à Poitiers pour « apologie d'actes de terrorisme ». La nouvelle a fait grand bruit, sans que les propos tenus par l’enseignant soient révélés – il ne saurait pas lui-même lesquels on lui reproche. Pour les professeurs de philosophie, les risques d'une discussion « à chaud » avec les élèves, au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo, étaient évidents. Les injonctions ministérielles le demandaient ; les élèves l'attendaient. Difficile de faire valoir le nécessaire recul de la réflexion pour ajourner les échanges. Le cours de philosophie n'est pas une cellule d'écoute psychologique ou un lieu de catéchèse. C'est un laboratoire d'hypothèses, un lieu d'exercice de la réflexion. Ouvrir la parole, dans le contexte d'une actualité aussi tragique, c'était envisager des débordements de la part des élèves et de possibles maladresses de la part des adultes... | |
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