L’actualité de l’École pour la famille 

 

Des journaux lycéens récompensés

Pas facile de publier un journal lycéen en France. Il faut être toléré par l’administration qui souvent regarde avec méfiance un organe d’expression réalisé par des lycéens. Il faut aussi capter les attentes des camarades et en même temps offrir une information sérieuse. Enfin il faut savoir accrocher le lecteur par la qualité de la rédaction.

L’académie de Versailles a tenté un concours académique qui nous permet de découvrir quelques fleurons de cette presse de l’école au collège et au lycée.

Concours des journaux lycéens

http://www.clemi.ac-versailles.fr/spip.php?article224

 

 

Les Assises de la Jeunesse

Réunis à l’initiative de la Fédération Léo Lagrange, près de 600 jeunes ont transmis aux politiques leurs revendications.

Ils souhaitent notamment une infirmière par établissement scolaire, des stages rémunérés, la limitation de la publicité durant les émissions jeunesse à la télévision, une lutte efficace contre les discriminations dont sont victimes les jeunes.

Les Assises de la Jeunesse

http://www.assises-jeunesse.org/pdf/cp_hebdos2802.pdf

 

 

La Peep dit non aux cars poubelles !

La Peep s’associe à l’action des parents de Quentin Bonnet, un collégien de 12 ans, victime d’un accident dans un car scolaire.

La Peep demande l’exonération de la taxe professionnelle pour les entreprises de transport scolaire afin qu’elles puissent s’équiper de cars modernes équipés de ceintures.

Site de la Peep

http://www.peep.asso.fr/

 

 

La Peep impose le respect dans les programmes

« La PEEP a été surprise de constater qu’aucune référence explicite au respect dû par les élèves à leur enseignant et aux membres de la communauté éducative n’était faite dans les programmes. La PEEP a donc déposé un amendement… Suite à cette demande, la première des attitudes attendues des élèves, dans le domaine du "vivre ensemble", dès le cycle 2, sera désormais : "Respecter tous les membres de la communauté éducative" ».

L’association de parents d’élèves se félicite également d’avoir fait inscrire la participation des parents dans les objectifs du "vivre ensemble".

Sur le site de la Peep

http://www.peep.asso.fr/actualite.php?id_actu=103&PHPSESSID=574088d39c198cc6d43dcd8abfb8cb76

 

 

Prix national de l’éducation

Isabelle Rucart du lycée Wallon de Valenciennes et Quentin Gouil de Nantes, Natacha Mauz du lycée Grésivaudan de Meylan (38) et Amanda Chesne du lycée B. Palissy de Gien, ont reçu le 3 avril les Prix nationaux de l’éducation 2005 et 2006.

Ces prix récompensent des lycéens qui sont à la fois excellent dans les disciplines scolaires classiques ainsi qu’en EPS et qui s’engagent dans la vie de l’établissement, auprès de leurs camarades. Les lauréats sont tout simplement des « lycéens modèles ».

http://www.education.gouv.fr/cid4892/remise-du-prix-national-de-l-education.html

 

 

A Maincy les enfants au pain sec !

Lundi 2 avril, neuf enfants âgés de 3 à 6 ans ont été mis au pain sec par la cantine municipale : leurs parents n’avaient pas payé la cantine. La situation se serait renouvelée le 3 avril si des parents n’avaient pris l’initiative d’offrir des sandwichs aux enfants.

 

La maire de Maincy, Pascale Coffinet, assume face aux médias. Selon l’AFP elle estime que « légalement nous n’avions pas le droit d’aller acheter quelque chose aux enfants, en cas d’allergie. Notre tort a été de prendre ces enfants à midi. Les instituteurs auraient dû les garder et appeler les parents négligents ».

On reste confondu devant ce manque d’humanité et de repères.

 

L’affaire suscite d’autres indignations. Ségolène Royal estime qu’« il est impensable qu’aujourd’hui de très jeunes enfants soient pris en otages et soient traités de cette façon traumatisante pour eux ». Pour la Fcpe, « cette attitude scandaleuse pose la question du statut de la restauration scolaire. Compte tenu des modes de vie des parents aujourd’hui, un service de restauration scolaire adapté aux rythmes et aux besoins des enfants n’est-il pas devenu une obligation de service public ?

Au-delà du cas particulier de Maincy, alors que de nombreuses familles ne peuvent pas payer la cantine à leur enfant, instaurer un droit à la restauration scolaire serait reconnaître le droit de l’enfant à disposer d’au moins un repas équilibré par jour ».

En 2005, l’Unicef France avait proposé une loi imposant la gratuité des cantines scolaires.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-891640@51-891648,0.html

http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-fcpe-1893.php?PHPSESSID=7uk5jngtlvcqf7smh0o49eo1e5

 

 

Le Burkina vote la scolarisation de 6 à 16 ans

Selon Le Faso, le gouvernement burkinabè a adopté le 28 mars un projet de loi d’orientation de l’éducation qui vise l’enseignement gratuit et obligatoire de 6 à16 ans. Un projet ambitieux puisque aujourd’hui seulement 40 % des jeunes sont scolarisés dans le primaire et 10 % dans le secondaire. 29 % des enfants seulement terminent l’enseignement primaire.

http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=19958&id_rubrique=4

http://www.uis.unesco.org/profiles/EN/EDU/countryProfile_en.aspx?code=8540

 

 

L’Angleterre débat de la scolarisation des tout-petits

« Comparé aux enfants qui viennent 1 ou 2 jours par semaine, les enfants qui viennent 3 jours ou plus sont davantage anti-sociaux. »

Cette enquête du Department of Education contredit l’effort gouvernemental pour développer les nurseries. L’association des nurseries contre-attaque en montrant les limites de l’enquête (800 enfants de quartiers défavorisés).

http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/education/6525039.stm

http://www.cafepedagogique.org/disci/primaire/57.php#294

 

 

Blair veut personnaliser l’Ecole

« Augmenter le choix ne veut pas dire compromettre l’effort pour réduire l’inégalité. »

Le premier ministre britannique a donné une nouvelle impulsion à l’Ecole. Il a décidé d’offrir du soutien scolaire à la fois aux enfants des quartiers défavorisés et aux meilleurs élèves. Selon lui, le service public doit avant tout satisfaire ses usagers ce qui implique de mieux prendre en charge leurs désirs individuels. Au risque de transformer les élèves en consommateurs.

http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/6466245.stm

 

 

Décrochage stable aux États-Unis

Selon le NCES, 5% des lycéens américains ont décroché avant d’avoir terminé leurs études secondaires. Un taux stable depuis 1990 mais qui varie beaucoup selon l’appartenance "raciale" (rappelons qu’elle est officielle aux États-Unis) : 4% des "blancs" décrochent mais 9% des hispaniques. Enfin les pauvres ont 4 fois plus de chances de décrocher que les pauvres.

http://nces.ed.gov/pubs2007/dropout/

 

 

Morse vs Frederick : la liberté d’expression des élèves au tribunal

Jusqu’où peut s’afficher la liberté d’expression des élèves ? L’affaire Morse vs Frederick se plaide en ce moment devant la Cour Suprême américaine. Enjeu du débat : une banderole de 4 mètres proclamant « Le cannabis plait à Jésus » (Bong Hits 4 Jesus).

 

Mme Morse est le principal d’un lycée de Juneau en Alaska. Elle est poursuivie par un ancien élève, M. Frederick, renvoyé pour 10 jours en 2002 pour avoir mis en place la banderole hors de l’établissement mais juste devant lui. Celui-ci estime que sa liberté d’expression a été bafouée et réclame un dédommagement.

 

La Cour Suprême doit trancher sur ce différend qui pose deux questions. La première est celle de la liberté d’expression des élèves : peut-elle aller jusqu’à faire la promotion publique de la drogue ? Mais la décision du tribunal pose aussi la question de la responsabilité individuelle et pénale des chefs d’établissement et des enseignants amenés à sanctionner un élève. Chaque professeur ne risque-t-il pas de se retrouver poursuivi pour avoir simplement appliqué le règlement ? Le procès devrait se terminer fin juin.

http://www.edweek.org/ew/articles/2007/03/19/28speech_web.h26.html

 

 

Note de vie scolaire : le bêtisier de la Fcpe

La note de vie scolaire n’en finit pas de troubler la vie scolaire qu’elle est sensée faciliter. La Fcpe, qui avait déjà émis ses doutes sur ce dispositif au premier trimestre, publie un « bêtisier » de la note de vie scolaire qui met en évidence les inégalités et les absurdités de cette note, autrement dit son arbitraire. Or la note est devenue un élément d’un diplôme national, le brevet.

La Fcpe relève que dans tel collège un élève a eu zéro pour avoir égaré son carnet durant deux jours. Ailleurs la note est donnée sans aucun critère précis. Dans un autre collège les élèves perdent des points pour leur absence… lors des journées de grève des enseignants !

Dans un rapport rendu en mars 2007, l’Inspection générale a elle aussi relevé des errements dans l’attribution de cette note. « Dans plus de 80% des cas » signale l’Inspection, « les notes attribuées se situent au dessus de 15/20 provoquant un trouble réel chez certains enseignants ». Les inspecteurs jugent que la note ne prend pas assez en compte les compétences sociales et civiques des élèves. Ils demandent qu’elle soit accompagnée d’une appréciation et que son efficacité sur les comportements soit évaluée. Cette initiative Robien a-t-elle de l’avenir ?

Article du Figaro

http://www.lefigaro.fr/france/20070324.FIG000000766_les_parents_d_eleves_critiquent_toujours_la_note_de_vie_scolaire.html

La note de vie scolaire

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/index300606_CollegeLanotedeviescolaireevalueralerespectdureglement_.aspx

L’avis du Café

http://www.cafepedagogique.fr/disci/edito/78.php

Un bilan

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/viescolaire/Pages/81_DOS_20sur20pourlanotedeviescolaire.aspx

 

 

Les délégués s’en mêlent

Ils sont élèves au lycée François Mauriac d’Andrézieu Bouthéon dans la Loire, élus par leurs pairs pour être délégués d’élèves. Cap Canal leur donne la parole à travers un film de 26 minutes diffusé également sur Internet. En écoutant leurs motivations, leurs questions, en partageant quelques moments clés de leur engagement, ce film propose de faire le point sur le rôle d’un délégué, la difficulté mais aussi l’intérêt d’un tel engagement.

À quoi servent les délégués de classe ? Ont-ils un réel pouvoir décisionnaire ? Comment les former à cette responsabilité ? Peut-on vraiment parler de démocratie lycéenne ? Une table ronde cherche les réponses. Elle réunit Philippe Meirieu, Damien Durand, auteur de Délégués Flash, Eric Favey, secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement, Jacqueline Rimet-Meille, proviseur du Lycée polyvalent Hector Berlioz, Caroline Puig-Grenetier, réalisatrice du documentaire « Les délégués s’en mêlent » et Bernard Augier, Président du Conseil de Prud’homme de Lyon, en tant qu’invité venu d’ailleurs.

http://www.capcanal.com/capcanal/sections/fr/videos/cap_infos_secondaire/citoyennete/delegues_eleves

 

 

Troisième Rencontre des délégués d’élèves d’Île-de-France

Jeudi 29 mars, à Paris, 300 délégués des lycées et collèges franciliens qui travaillent avec la Ligue de l’enseignement ont travaillé sur la lutte contre les discriminations. Ils ont rencontré des organisations agissant sur le terrain et expérimenté des outils de sensibilisation à la lutte contre les discriminations. Cet événement est un temps fort d’un programme de formation de délégués d’élèves conduit par la Ligue de l’enseignement.

http://www.laligue.org/ligue/articles/edu0303.asp

Par fjarraud , le mercredi 18 avril 2007.

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