Cet après-midi, c’est le moment des échanges. Des ateliers sont organisés autour de l’innovation. Sept personnes autour d’une table avec de la pâte à modeler, des marqueurs de la colle, un appareil photo, un ordinateur outillé pour exprimer d’une façon concrète l’innovation pédagogique, l’illustrer. Chaque groupe dispose d’une heure pour définir un projet et une heure pour le concevoir, ce seront 14 versions de l’innovation que nous verrons demain matin.

Les groupes semblent adopter une méthode identique : échanger d’abord sur ce qu’est l’innovation ; une façon de faire connaissance pour des enseignants venus de tous horizons. Des bribes entendues autour des tables, surnagent des idées communes. Partir de l’intérêt de l’élève, le surprendre, associer les différentes disciplines dans un projet collectif  pour créer du lien entre les élèves et entre les apprentissages serait la définition rennaise de l’innovation.

Cette conception paraît  correspondre à des choses qui existaient déjà il y a quarante ans. Est-ce inquiétant ? Pas vraiment, surtout si on a en tête que ce n’est pas la technique qui va résoudre le problème de l’école.