"Le projet de budget entérine la suppression de 1 117 postes dans le primaire pour la rentrée 2023 alors que la baisse démographique aurait pu être l'occasion de conserver les postes pour permettre de meilleures conditions d’enseignement et donc d’apprentissage. C’est dire si l’engagement du président de la République à faire de l’éducation la priorité du quinquennat a déjà du plomb dans l’aile !", écrit le SNuipp Fsu. " Cette décision, qui fait suite à une dotation nulle cette année, nie la réalité dans les écoles. Elle tourne le dos aux enjeux et aux besoins réels du service public... Près de 88 000 classes ont toujours des effectifs supérieurs à 25, voire à 30 élèves par classe. Pour autant, aucune marge de manoeuvre ne pourra être dégagée pour ouvrir des classes là où les besoins sont les plus criants".
Communiqué