Revalorisation : Les syndicats demandent un plan de programmation pluriannuel 

Reçus le 3 octobre par P Ndiaye, les syndicats sont entrés dans la négociation sur la question salariale. Le ministre a rappelé son budget :630 millions pour la revalorisation sans condition et 300 millions pour le "pacte" pour 2023. Ila redit que la revalorisation sans condition ne concernerait que les 20 à 25 premières années de carrière. Au delà il pourrait faciliter l'accès à la hors classe. Il a posé le calendrier : définition des missions du pacte et état des lieux jusqu'à la mi novembre, fin de la concertation en février, application en septembre.  Pour la Fsu, "le cadre budgétaire reste trop contraint pour une revalorisation d'ampleur... Il faut un plan de programmation pluriannuel". Point de vue identique pour le Se Unsa. "Le retard est tel qu'une loi de programmation plurianuelle est nécessaire".  Or ce n'est pas ce que le gouvernement a prévu. En même temps qu'il déposait la loi de finances 2023, le gouvernement a remis au parlement une loi de programmation 2023-2027. Et les perspectives pour le budget de l'éducation nationale ne prévoient de hausse qu'en 2023 et 2024. Dans ce document, le budget de l'enseignement scolaire passe de 56.5 à 60.2 milliards en 2023. Puis il monte à 62 milliards en 2024 : cela correspond bien à l'application sur l'année 2024 des mesures de revalorisation présentées dans le budget 2023. Ensuite le budget stagne en 2025 montant à 62.8 milliards, là où il faudrait plus de 64 milliards pour atteindre les 10% de revalorisation.

 

La revalorisation promise n'est pas au RV

 

Par fjarraud , le mercredi 05 octobre 2022.

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