"En 2012, vous vous êtes battus pour le rétablissement de l’histoire-géographie comme matière obligatoire dans la terminale S de l’époque. Vous l’avez fait avec d’autant plus de détermination que ce sont vos enfants qui sont scolarisés dans les filières scientifiques du lycée d’enseignement général. Pour vos enfants, vous ne cédez rien à la qualité et à la quantité des enseignements généraux qui sont dispensés, et vous avez raison. En 2022, vous avez obtenu que les mathématiques soient de nouveau intégrées au tronc commun des enseignements de classe de première générale. Là encore, pour vos enfants, vous vous montrez particulièrement attentifs à la culture générale qui doit être celle des citoyens d’aujourd’hui. Qui peut vous donner tort ? Mais alors, pourquoi ce silence quand il s’agit des enseignements dispensés au lycée professionnel ?", interroge Jean-Paul Delahaye, ancien Dgesco, dans une tribune publiée par Le Monde. Il rappelle que "depuis 2019, la formation au baccalauréat professionnel a été amputée de dizaines d’heures d’enseignement de lettres, de mathématiques, d’histoire-géographie, de langues, d’enseignement moral et civique... Est-ce parce que vos enfants ne sont pas en formation professionnelle que vous ne vous sentez pas concernés ?"
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