" Le ministère n’entend pas revenir sur le calendrier de l’année de Terminale". Jusque là le ministre s'était gardé d'annoncer sa décision sur le calendrier du bac. C'est chose faite à l'occasion d'une rencontre entre les associations de spécialistes et le directeur de cabinet de P Ndiaye, JM Huart le 30 août. Les associations (APHG, APBG, APLV, APSMS et APPEP) soulignaient "les effets délétères" du contrôle continu sur la relation entre professeurs et élèves et "l'absurdité pédagogique du calendrier de l'année de terminale. " Les élèves sont supposés passer leurs épreuves de spécialité au mois de mars, dans une période très chargée pour eux. Cette échéance arrive bien trop tôt dans l’année scolaire. Les professeurs ne peuvent préparer sereinement les élèves à ces épreuves." " Le ministère n’entend pas revenir sur le calendrier de l’année de Terminale", répond JM Huart. "Pour permettre la préparation du Grand oral et et pour que les notes obtenues lors de ces épreuves comptent dans Parcoursup, les épreuves de spécialités doivent avoir lieu au printemps". Le ministère " nous assure que le ministère n’a donné aucune consigne visant à remonter des notes, et qu’une enquête a été diligemment menée afin d’établir qui avait pu prendre l’initiative de cette « harmonisation » statistique", notent les associations.

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