"Se contenter pour réduire les inégalités de faire "plus de la même chose" en comptant sur l'allongement des parcours est probablement une voie sans issue", écrit M Duru-Bellat dans Sciences humaines (n°351). "Pour attaquer les inégalités sociales de réussite scolaire à la racine il faut d'abord se focaliser sur la vie quotidienne des jeunes enfants : investir dans des modes de garde tels que les crèches... est plus efficace qu'allonger la préscolarisation... C'est largement le milieu où grandissent les enfants - conditions de vie des parents, logement... - qui doivent être l'objet de politiques publiques".