Pap Ndiaye : Premiers pas ministériels à l'Assemblée 

Pap Ndiaye était attendu lors de la séance des questions au gouvernement le 12 juillet. Le ministre a du répondre en premier lieu à Roger Chudeau (RN), ancien conseiller de Robien rue de Grenelle, puis de Fillon à Matignon et ancien directeur de l'encadrement sous X Darcos. Celui-ci l'a interrogé sur "la montée de l'islamisme" dans les écoles. Lisant laborieusement la fiche que ses services lui ont préparé, Pap Ndiaye s'est positionné en continuateur de JM Blanquer. "Je confirme la priorité donnée au français et aux maths... amorcée lors du quinquennat précédent", dit-il. Il enchaine sur la réforme de la  formation des enseignants, les évaluations nationales et les dédoublements et vante la laïcité "pilier de notre école". Puis ce sont Laurent Croizier (Modem) et Rodrigo Arenas (LFI) qui interrogent le ministre sur la crise du recrutement. R Arenas ironise sur la multiplication des job datings. Pour P Ndiaye, la crise est due "à une situation particulière" du fait de la réforme de la formation, et a aussi une dimension structurelle. "Nous devons engager une cation déterminée pour renforcer l'attractivité du métier", dit-il sans préciser quelle action. Il évoque "les engagements du président de la République et de la 1ère ministre" pour une "revalorisation dans le cadre du  pacte avec les enseignants". Aucune réponse précise n'est donnée aux députés. Est ce parce qu'à l'Elysée aucune décision n'est prise ? Le ministre a subi son baptême du feu...

 

 

Par fjarraud , le mercredi 13 juillet 2022.

Commentaires

  • caroudel, le 13/07/2022 à 12:13
    Pour préparer le grand oral il est vivement conseillé de suivre les questions au gouvernement sur la 13.
    On y apprend la langue de bois, comment on cause hors sujet, sans répondre à la question posée. Par exemple, rembourserez-vous les billets de ceux qui n'ont pu partir en vacances faute de carte d'identité ou de passeport...?  Et on ne sait toujours rien sur la réalité d'une rentrée qui pourrait se faire avec des centaines de non-formés. Courage, fuyons.  Les parents les plus avertis peuvent toujours inscrire leurs enfants dans une école dite libre connue pour ses bons résultats. Ne serait-il pas urgent d'améliorer l'école publique pour que les enfants y reviennent ? Aurait-on le culot d'envoyer au front des soldats sans armes ?

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