Les infirmières menacées de départementalisation 

Le passage des infirmières scolaires aux départements a été porté lors des débats sur la loi 3DS. Finalement l'article 144 de cette loi  déclare que " dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport retraçant les perspectives du transfert de la médecine scolaire aux départements, son coût, les modalités envisagées de recrutement et de gestion du personnel et les améliorations attendues sur le fonctionnement des différentes actions menées dans le cadre de la médecine scolaire". Or, selon le Snies Unsa, le conseil départemental de Gironde a voté à  l'unanimité, lundi 27 juin 2022, une motion visant à  réclamer la possibilité d'expérimenter une décentralisation de la médecine scolaire, en précisant " des infirmier.es de l'Education Nationale ", en référence à  la loi 3 DS. "Le Snies Unsa éducation a toujours combattu la décentralisation du personnel infirmier car nos missions ne peuvent être efficacement assurées que par notre appartenance à  l'Education Nationale", déclare le syndicat. "En début d'année 2022, nous avions été reçus en audience au MEN et à  la Dgesco qui nous avaient assuré vouloir garder les INFENES dans leur ministère. La motion déposée par le conseil départemental sous couvert d'expérience nous fait craindre une nouvelle bataille... Nous suspectons le souhait de fusionner PMI et service infirmier EN et donc devenir un service de santé régit par un médecin qui nous distribuerait des missions avec des résultats quantitatifs à  la clé". Le Snies proteste contre ce projet.

 

Par fjarraud , le jeudi 30 juin 2022.

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