"Les professeurs correcteurs des épreuves de spécialités.. ont constaté que certaines des notes mises avaient été modifiées sans consultation.. dans la plus totale opacité et iniquité", accusent une intersyndicale regroupant la Cgt éducation, FO, le Snes Fsu et Sud éducation. "Les candidats dans une même spécialité ont été traités différemment. La rupture d'égalité existe aussi entre spécialités". Pour les syndicats, "on mesure une rupture d'égalité effarante entre les candidats, nouvelle étape dans la destruction du baccalauréat comme diplôme national". Le SUI Fsu, syndicat des inspecteurs, a une vision différente. "Il nous a été demandé de réduire les écarts de moyenne entre les copies du jour 1 et de jour 2,ce qui a pu conduire à remonter d'un seul clic la note de lots entiers de copies.. Il s'agit là d'un changement radical de la nature et du volume de l'harmonisation". Le SUI estime que cela modifie "l'esprit de la nécessaire   harmonisation qui doit être pratqiuée par les correcteurs eux-mêmes". Le SUI demande un débat sur ces questions.

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