Pour mieux enseigner j'ai choisi d'émigrer 

"À l’aube de ma vie d’adulte, je n’envisageais plus aucun avenir pour moi, à part celui de rester forte et en même temps d’être écrasée par un système qui marche à reculons, dans un pays dont je portais fièrement l’héritage des lumières", témoigne Eva Padvague (probablement un pseudo !) dans le Huffington Post. En août 2020 cette enseignante en Rep+ rompt avec l'éducation nationale et part au Québec. "Ici, tout travail mérite salaire. On ne dit pas aux professeurs qu’ils devraient être heureux de vivre de leur vocation pour justifier un salaire minable. D’ailleurs, parler salaire ne me dérange pas: si je le convertis, mon salaire a doublé et ma qualité de vie s’est nettement améliorée. Ici, personne ne culpabilise d’être malade et de devoir s’absenter avec 39 de fièvre: il y a des suppléants. Ainsi, aucune classe de collègues n’est encombrée par nos élèves".

 

Dans le Huffington

 

Par fjarraud , le mercredi 15 juin 2022.

Commentaires

  • djio101, le 15/06/2022 à 08:32
    Merci pour ce lien. Il serait bon de le transmettre à tous les syndicats supposés nous défendre pour qu'ils puissent voir à quel point notre profession est dévalorisée, déconsidérée, méprisée et déclassée.
    La société n'a plus aucun respect pour nous, à l'époque des job-datings. Ferait-on la même chose avec des chirurgiens ? Des boulangers ? Des assistantes maternelles ? Non, mais on considère par contre que former les citoyens de demain est un "job" accessible à toute personne de plus ou moins bonne volonté. J'ai honte d'avoir de tels politiciens et décideurs.
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