Le Snes Fsu de Versailles réagit au reportage télévisé vantant le job dating organisé par la rectrice pour embaucher des contractuels. "Avec un Point d’indice gelé depuis plus de 10 ans, des salaires parmi les plus bas de toute l’Union Européenne et des conditions de travail très dégradées..., le métier d’enseignant n’attire plus", relève le syndicat. Il signale que cela pénalisera particulièrement uen académie peu attractive comme Versailles où par exemple on compte 484 admissibles pour 1430 postes dans le premier degré. "Au lieu de s’attaquer aux réelles causes de la crise du recrutement, le gouvernement préfère recruter en masse des personnels contractuels qui seront précaires et non formés ! Dans l’académie de Versailles, les contractuels représentent déjà 20% des effectifs. L’an prochain, ce sont encore plus de nouveaux personnels qui seront placés devant les élèves sans avoir appris à enseigner. Cette situation dégrade la qualité de l’enseignement dispensé et met en souffrance les personnels recrutés". Le syndicat demande "une revalorisation des grilles indiciaires pour rattraper le retard de 600 € mensuels mesuré après 15 ans d’ancienneté par rapport à la moyenne des pays de l’UE".

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