La richesse, héritage et diplômes... 

"Les enfants de familles aisées ont trois fois plus de chances d’être parmi les 20 % les plus aisés que ceux issus de familles modestes", affirme l'Insee avec la publication d'une enquête mesurant la mobilité intergénérationnelle. " Les inégalités se reproduisent donc en partie d’une génération à l’autre. Cependant, pour un même niveau de revenu des parents, les revenus des enfants varient fortement. En 2018, parmi les jeunes issus des familles les 20 % les plus modestes, 12 % sont parmi les 20 % les plus aisés de leur classe d’âge. Toutes choses égales par ailleurs, la mobilité ascendante est d’autant plus forte que les parents ont des revenus du capital élevés, sont diplômés du supérieur, sont immigrés, ont été mobiles géographiquement, ou que les enfants résident en Île-de-France à leur majorité". Le role du diplôme reste important. "La mobilité varie beaucoup selon le diplôme du parent ayant le plus haut revenu : la mobilité ascendante est de 17 % pour les enfants de diplômés de l’enseignement supérieur et les titulaires du baccalauréat, contre 11 % pour ceux de parents titulaires de diplômes inférieurs au baccalauréat et 10 % pour ceux de parents non diplômés. La mobilité ascendante est encore plus élevée pour les enfants d’immigrés diplômés : elle est de 20 %, contre 9 % pour les immigrés non ou peu diplômés. Toutes choses égales par ailleurs, les enfants de parents diplômés du baccalauréat ou du supérieur ont significativement plus de chances de faire une mobilité ascendante élargie (1,3 à 1,4 fois)."

 

Enquete Insee

 

Par fjarraud , le jeudi 19 mai 2022.

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