Dans un rapport publié le 10 mars par Terra Nova, un think tank proche de LREM, Martin Andler réfléchit aux difficultés de l'enseignement supérieur. "L'enseignement supérieur souffre d'un sous-financement chronique, qui affecte néanmoins les filières et les étudiants de manière très inégalitaire, au détriment des études dans les universités. Il s’est considérablement aggravé depuis 2010", note-il. "La massification n’a entrainé que des progrès très insuffisants de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Le déterminisme social joue un rôle prépondérant dans l’accès aux différents types d’études et à tous les niveaux. Politiquement et symboliquement, le fait que cette inégalité frappe tout particulièrement les institutions d’élite de la République, malgré l’intention affichée d’y remédier, est particulièrement grave". M Andler demande un effort budgétaire, particulièrement pour les universités. Il demande aussi des adaptations pour les néo bacheliers, comme développer des possibilités d'études à temps partiel ou de surseoir à l'entrée dans les études. Il souhaite une réforme du lycée général pour revoir la place des sciences en général (et pas seulement des maths). Enfin il propose "d'accueillir les bacheliers tels qu'ils sont et non tels qu'ils devraient être" ce qui passe par un choix d'unités d'enseignement adapté à ce que les néobacheliers ont acquis dans les années précédentes et aux spécialisations qu'ils souhaitent.

Le rapport