La classe inversée en SVT 

Marion van Brederode analyse une séquence de SVT en 5ème en classe inversée. "La pratique ici définie par l’enseignante comme « classe inversée » ne résout pas, malgré son intention de le faire, certains des obstacles auquel l’enseignement traditionnel est confronté. D’une part, le choix de la capsule et son articulation avec les autres éléments du cours relèvent de questionnements autour des supports pédagogiques, dont il convient d’étudier les effets (éventuellement perturbateurs) sur les apprentissages des élèves. D’autre part, le recours au travail de groupe est pensé par l’enseignante comme lui donnant la possibilité de pouvoir superviser le travail de ses élèves en classe. Or, l’analyse montre que cette visée n’est pas vraiment atteinte : d’abord, du fait d’une inégale articulation de la modalité avec les savoirs visés, et ensuite, du fait des difficultés, pour l’enseignante, à repérer, et au moment propice, les malentendus que certains élèves développent à propos des visées du travail."

 

Dans Recherches en éducation n°46

 

Par fjarraud , le mardi 01 février 2022.

Commentaires

  • e349a362, le 01/02/2022 à 22:53
    Tout à fait d'accord avec cet article : inverser l'ordre de pratiques qui sont par nature dépassées, inefficaces et anti-pédagogiques (devoirs, cours, leçons...), n'en solutionne pas par miracle les (très nombreux) inconvénients.
    Autrement dit, on ne résoud pas des problèmes avec les causes qui les ont engendrées.
     
    La solution est toute autre : il faut remplacer ces pratiques qui ne fonctionnent pas par d'autres qui fonctionnent vraiment (comme la méthode naturelle, les plans de travail, les textes libres...).

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