Covid : Allègement le 2 février ?  

L'explosion de l'épidémie de covid s'accélère dans les écoles et dépasse les 500 000 malades selon les données, habituellement basses, du ministère de l'éducation nationale. Cela alors que le nouveau protocole met en action la nouvelle politique gouvernementale. Jean Castex a annoncé un allègement le 2 février concernant le sport et les spectacles. Comment cela sera t-il possible ? Cette hausse des contamination a des effets durables, les PIMS.

 

L'explosion de l'épidémie de covid s'accélère dans les écoles. Selon les données du ministère de l'éducation nationale, 572 072 élèves ont été contaminés dans la semaine du 20 au 27 janvier. C'est le double de la semaine précédente (331 715). Du fait du nouveau protocole on ne peut plus comparer les données ministérielles, traditionnellement basses, avec celles du ministère de la Santé pour avoir une vision réelle de l'épidémie chez les scolaires. Il n'y a plus de tests antigénique ou PCR systématique.

 

De semaine en semaine la démonstration de l'inefficacité du protocole est ainsi faite. Et on atteint ce volume inouï de malades sans que rien ne change. On sait, depuis le 25 janvier et la réunion tripartite Santé, Education nationale, syndicats, que ce n'est pas un hasard. Le gouvernement a abandonné, sans le dire, l'idée de garder l'épidémie sous controle dans les écoles. La stratégie gouvernementale n'est plus que de s'adapter à un virus qui semble incontrolable mais dont les effets sont perçus comme mineurs. Le maintien des activités économiques est la priorité.

 

L'explosion concerne aussi les enseignants avec 33 558 personnels malades, soit beaucoup plus que la semaine précédente (35 571). Le nombre de classes fermées augmente moins : 21 049 contre 14 380) . Mais beaucoup de classes sont ouvertes sans ou avec très peu d'élèves.

 

Mais cette explosion est corrélée à des effets sanitaires durables, les des PIMS. " Entre le 2 mars 2020 et le 23 janvier 2022, 932 cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS ou MIS-C) ont été signalés à Santé publique France, dont 849 en lien avec la Covid-19", annonce une étude du ministère de la Santé. "Depuis la semaine 49 de 2021 et surtout au cours de ces trois premières semaines de 2022, on observe une très nette augmentation du nombre des cas de PIMS. 372 cas (40%) ont concerné des filles. L’âge médian des cas était de 7 ans (25% des cas avaient ≤ 4 ans et 75% ≤ 11 ans).  Plus de huit cas sur 10 étaient confirmés par une RT-PCR et/ou une sérologie pour SARS-CoV-2 positives (n=778, 84%). Le lien avec le virus était probable chez 31 patients, soit 3% des cas (contage avec un sujet positif ou scanner évocateur) et considéré comme possible chez 40 patients (4%). Pour les 83 patients restants (9%), ce lien n’a pas pu être établi.  En France, l’incidence cumulée des PIMS en lien avec la COVID-19 a été estimée à 5,9 cas pour 100 000 habitants dans la population des moins de 18 ans".

 

Etude Santé

 

Par fjarraud , le lundi 31 janvier 2022.

Commentaires

  • candybee, le 24/08/2022 à 09:16
    The impact of covid is something that everyone grieves, Last year everyone had to be isolated I just played tunnel rush  all day long, unforgettable memories.
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