Les pressions politiques et les cartes de l'éducation prioritaire 

" Le poids des élus locaux, surtout s’ils appartiennent à la majorité gouvernementale, il peut y avoir des tentations, voire des tentatives, de court-circuiter le/la DASEN, mais ce n’est pas le cas seulement pour l’éducation prioritaire (EP)", explique Elisabeth Bisot, ex Dasen, dans une intervention devant l'OZP. Ainsi, l’EP peut représenter un enjeu (politique, voire électoral) vis-à-vis de la population d’un territoire... Dans le Doubs je n’ai pas connu de pression pour l’EP. A Paris, en 2014, ce fut plus compliqué (en raison d’une géographie spatiale et sociale complexe et évolutive, et du statut très particulier de la capitale." Marc Bablet explique qu'à l'origine de l'EP, "la recherche de l’accord des collectivités territoriales a constitué un frein, certaines refusant le label pour des questions d’image tandis que d’autres le réclamaient pour toute la ville, voir tout le département ; en outre cela a contribué à générer un jeu de pressions amicales sur l’administration qui n’a pas toujours su y résister". Par la suite le poids des politiques pèse sur la carte de 1988. Aujourd'hui, "la carte des cités éducatives est davantage calquée sur la politique de la cille que sur les besoins éducatifs".

 

Les interventions

 

 

Par fjarraud , le mardi 04 janvier 2022.

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