Lecture : un vademecum sur la fluence 

L'équipe de formateurs et formatrices de La Réunion propose un « Vademecum Fluence ». Le but est de «  rappeler que la fluence ne se limite pas à mesurer la performance des élèves dans des ateliers dédiés. » Trois enjeux sont dessinés : « un enjeu de performance (y compris orale), un enjeu de compréhension et un enjeu de réconciliation de l'élève avec la lecture. » Des exemples de mise en œuvre sont aussi proposés.

 

Pour accéder au Vademecum Fluence

Dossier Académie de Strasbourg

Dossier Académie d’Aix-Marseille

 

 

Par fjarraud , le lundi 04 octobre 2021.

Commentaires

  • fc9d518, le 25/04/2022 à 12:13
    Effrayant, et dire que ce sont des formateurs qui ont pondu ça ! Il n'y a rien qui soit cohérent, rien qui soit conforme à la pratique du terrain, ni même au simple bon sens.

    Pour commencer, les auteurs confondent lecture et déchiffrage. Car lorsqu'un élève déchiffre des sons à haute voix, ce n'est pas de la lecture : c'est juste de l'oralisation, c'est faire du bruit avec la bouche.
    C'est bien simple, ça pourrait être du polonais ou du serbo-croate, ça ne ferait aucune différence : tout ce qu'on lui demande dans ces exercices chronométrés c'est de produire des sons.
    Or, lire ce n'est pas produire des sons, c'est donner du sens à un texte écrit.

    Donc le déchiffrage ce n'est pas de la lecture. C'est juste l'une des compétences à acquérir, et même pas la plus importante car elle sert uniquement à déchiffrer des mots inconnus.
    Donc avec ces tests chronométrés, ce n'est pas la vitesse de lecture qu'on mesure, mais la vitesse d'oralisation sur un exercice de déchiffrage : ça n'a rien à voir.
    C'est tout aussi idiot que de prétendre évaluer le talent d'un comédien en mesurant sa vitesse de diction.

    Le fait est que le déchiffrage est une activité lente par nature, c'est tout à fait normal, et ces exercices chronométrés n'y changeront rien du tout.
    Le seul moyen d'améliorer la fluidité de la lecture, c'est au contraire de ne plus déchiffrer, c'est à dire de reconnaître instantanément les mots, sans les déchiffrer.
    C'est ce qu'on appelle "lecture en voie directe", ou encore "lecture globale" (qui n'est pas une méthode d'apprentissage mais une compétence indispensable à tout bon lecteur).

    Et pour améliorer la lecture voie directe, il faut augmenter le répertoire lexical, c'est à dire le nombre de mots qu'on reconnait instanément, sans déchiffrer.
    Ce qui est un travail essentiellement MENTAL, et non pas oral.

    Maintenant si on regarde les solutions pédagogiques proposées, c'est juste effrayant d'incompétence de la part de gens qui se prétendent formateurs ! 
    Je ne vais pas entrer dans le détail des exercices proposés, mais il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, c'est consternant de classicisme, tout ou presque est basé sur des cours et des exercices collectif, il n'y a aucune différenciation, bref, c'est tout ce qu'il ne faut surtout pas faire.
    Mais peut-on attendre autre chose de la part d'universitaires et de technocrates qui n'ont jamais mis les pieds dans une classe...?
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