Le Snes en congrès veut renforcer la syndicalisation 

En ouvrant le 17 mai le congrès du Snes Fsu, Frédérique Rolet, secrétaire générale, souligne la nécessité de renforcer la syndicalisation alors que le gouvernement marginalise les syndicats et "entend faire payer aux salariés la dette contractée du fait de la pandémie".

 

" Au terme de 4 ans de gouvernement d’E . Macron, d’une politique caractérisée à la fois par le libéralisme économique et l’autoritarisme d’un Président sûr de lui, marginalisant le syndicalisme, cherchant à imposer aux services publics critères et mode de gouvernance du privé, le projet de libéralisation et d’individualisation de la société s’est traduit par l’affaiblissement de toutes les protections collectives, des attaques sans précédent contre les retraites, la diminution des moyens des services publics, la marginalisation du paritarisme", déclare F Rolet en ouvrant le congrès du Snes Fsu.

 

" La politique éducative du gouvernement s’est traduite par des réformes et mesures à rebours de ce que nous portons.. Le Ministre de l’éducation n’a eu de cesse de contourner la volonté des personnels, imposer une réforme du lycée et du baccalauréat adossée à Parcoursup qui aggrave les inégalités sociales, genrées et territoriales, ponctionner les emplois du second degré, donner aux Régions la main sur l’orientation, faire voter une loi dont le premier article traduit la volonté de museler les critiques".

 

Mais F Rolet a surtout mis l'accent sur le futur. " Le gouvernement entend faire payer aux salariés la dette contractée du fait de la pandémie, reprendre une réforme des retraites particulièrement dure pour les personnels de l’Education, sabrer dans les dépenses publiques. Pour inverser le cours des choses, il faudra concevoir des stratégies syndicales efficaces pour gagner, renforcer notre syndicat, convaincre chacun et chacune de l’intérêt de se syndiquer ".

 

Intervention de F Rolet

 

 

Par fjarraud , le mardi 18 mai 2021.

Commentaires

  • Raphael1, le 18/05/2021 à 19:55
    Le nouveau sport des chefs d'établissement dans le privé sous contrat est d'augmenter les cours au catalogue des établissements pour maintenir ou augmenter artificiellement leur attractivité alors que ces cours ne sont pas financés ni en heures poste ni en HSA. Ils réduisent alors les horaires de cours à 50 voire 45 mn et font 'récupérer' les enseignants en leur imposant des heures poste non déclarées sur les VS et donc non rémunérées, tout cela avec l'aval discret des inspecteurs, DASEN et recteurs. On sait mais on ne dit rien! Le pire est que les élèves perdent de nombreuses heures de cours sur toute leur scolarité! Il n'est pas étonnant que nous soyons ensuite très mal classés dans les enquêtes internationales quand le satisfécit franco-français tombe. Les syndicats ont un rôle majeur à jouer pour dénoncer ce système vicié et défendre les élèves et leurs enseignants.



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