"Comment « profiter de sa jeunesse », « vivre son adolescence » dans cette période marquée par les restrictions et l’incertitude ?", interroge l'INJEP dans une nouvelle étudesur les jeunes ruraux. "Parmi les adolescents rencontrés, les filles et les garçons qui habitent dans des hameaux isolés ne décrivent guère de changement dans leur vie quotidienne, se disant « confinés depuis toujours »... Au final, ce sont les adolescents et adolescentes qui résident dans les centres-villes, les bourgs commerçants ou les petites villes qui décrivent avoir été les plus impactés par les mesures sanitaires". La crise sanitaire a accru les différences entre les jeunes. "Les lycéens et lycéennes rencontrés décrivent des conditions d’études difficiles en période de confinement. L’équipement informatique n’est pas toujours individuel au sein des familles – ordinateurs ou tablettes –, ou adapté – smartphone et connexion. Ils et elles décrivent surtout des formes de lassi-tude, d’épuisement face aux cours en ligne, au travail en solitaire entraînant parfois une perte du sens pour les études."
Etude Injep