Le numérique ouvrirait-il de nouvelles approches des œuvres littéraires, en particulier à travers l’analyse de données textuelles ? Professeure de lettres et médiatrice Canopé, Joanna Marques propose des pistes pour faire de sa classe « un mini-laboratoire d’humanités numériques ». L’activité consiste à mettre en données un corpus (nombre de mots, occurrences d’un mot, liste des mots les plus présents, interactions entre personnages...), à insérer ces données dans un outil de visualisation (tableaux, graphes, nuages de mots ...), puis à les interpréter. Outils possibles : Voyant Tools, TXM... Point de vigilance : « Les données textuelles doivent être mises au service d’un questionnement : quels mots Victor Hugo associe-t-il à la liberté dans ses discours à l’assemblée ? Quels personnages explorent le thème de la fidélité dans les Liaisons dangereuses ? Comment s’organisent les réseaux de personnages dans Le Cid ? »
Présentation
Exemple autour de Bajazet sur la Page des Lettres de Versailles
Joanna Marquès dans Le Café pédagogique