Faut-il connaitre les origines ethniques des élèves ? 

"Moins on est informé, plus on consomme de stéréotypes. Chacun en a entendu d'innombrables, comme le fait que les asiatiques seraient meilleurs élèves que les nord-africains (donc race supérieure ? ) — oubliant que les familles concernées dans l'un et l'autre cas, n'ont pas du tout le même statut social, ni le même type de projets... Mais, chose plus grave, ces idées toutes faites génèrent des comportements discriminants, dont les enseignants eux-mêmes n'ont pas conscience, ou ce qui est pire, qu'ils utilisent parfois pour ce qu'ils pensent le "bien" de ces élèves". Pour Eveline Charmeux il vaut mieux communiquer. "Savoir vaut toujours mieux que ne pas savoir. Et que l'Éducation Nationale puisse penser le contraire, elle dont la charge est de diffuser la connaissance, n'est donc pas à son honneur. Il importe donc de faire changer cette détestable croyance officielle, et d'apporter aux enseignants une véritable information objective, précise, sur ce que les enseignants ont besoin de savoir de leurs élèves. Or, ce n'est pas vraiment leur "ethnie d'origine" (sans intérêt, en soi !), qu'il leur faut connaître, mais la culture qui a baigné leur petite enfance, les lieux où ils ont vécu, la langue que parle leur famille, les voyages qui furent les leurs, autant de détails essentiels pour l'enseignant, qui se doit de les évoquer, et s'en servir, dans le travail mené en classe".

 

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Par fjarraud , le mercredi 05 mai 2021.

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