" Malgré la promesse faite il y a un an d’engager un chantier sur le temps de travail et la rémunération, les AESH continuent de subir des temps de travail incomplets, pour 24 heures de travail hebdomadaires, soit 60% en moyenne, pour un salaire net de 760 euros par mois. Donc en-deçà du seuil de pauvreté !", dénoncent la FSU, la CGT éduc’action, FO, le SNALC, le SNCL-FAEN et SUD éducation. Les syndicats soulignent aussi a dégradation des conditions de travail depuis la mise en place des PIAL. Ils appellent à la grève le 8 avril. La dernière mobilisation remonte au 11 février. Les 110 000 AESH, soit un agent de l'Education nationale sur 10, sont majoritairement des femmes. 96% sont à temps incomplet avec une quotité qui tourne autour de 60% d'un temps complet. Ils perçoivent généralement moins de 800€ par mois pour 24 heures (en moyenne) hebdomadaire.
L'appel
La journée du 11 février