Les positions syndicales s'opposent sur la loi Rilhac, adoptée par le Sénat, qui donne aux directeurs d'école une autorité fonctionnelle. Le Sgen Cfdt "Le Sgen-CFDT salue l’adoption par le Sénat" alors que la Cgt appelle à "combattre" l'autorité fonctionnelle.
"Le Sgen-CFDT attend maintenant que les décrets et arrêtés d’application à venir s’écrivent dans le cadre d’un dialogue social constructif. Ces textes réglementaires devront reconnaître à leur juste hauteur les responsabilités des directrices et directeurs et faire en sorte que l’autorité fonctionnelle qui leur est confiée permette de redonner du pouvoir d’agir pour l’ensemble des professionnels des écoles". Le Sgen souhaite "aller vers un statut juridique" pour les écoles : en faire un établissement.
"Alors qu’il avait extirpé la notion « d’autorité fonctionnelle » du texte présenté à l’Assemblée nationale, le ministre ne s’est pas privé hier, avec l’accord et le soutien de la majorité présidentielle, de revenir sur « ses engagements » et d’affirmer qu'il était désormais "favorable à la délégation de compétences", écrit la Cgt Education. " Il utilise toutes les opportunités politiques qui s’offrent à lui et qui lui permettent d’aller plus loin dans sa volonté d’exploser définitivement le cadre actuel de l’École... Cette décision supprime toute collégialité dans les écoles et donne un pouvoir très clairement hiérarchique aux directrice·teurs. Demain, le Grenelle de l’Éducation et ses conclusions lui serviront tout autant de prétexte pour casser nos statuts, nos missions et nos grilles de rémunération". La CGT "appelle les personnels à se réunir et à décider collectivement des modalités d’action pour s’opposer à cette dangereuse transformation de l’École."
Sur l'opposition Snuipp Fsu et Se Unsa
Sur la loi Rilhac