" La plupart de ces jeunes, parfois en situation de délinquance, parfois violents, sont avant tout des jeunes en souffrance, en difficultés sociales, scolaires, personnelles. Les réponses simplistes seront une fois de plus insuffisantes à régler un problème de fond et n’apporteront que quelques satisfactions médiatiques à des citoyens inquiets", écrivent dans une tribune des syndicalistes (Fsu, Cgt, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des avocats de France), des militants de la Ligue des droits de l'homme, des maires et des acteurs de terrain de la justice. " Un double constat : l’absence de dialogue avec la jeunesse et une prévention spécialisée absente ou en recul dans beaucoup de territoires de notre pays". Ils demandent des moyens pour laprotection judiciaire de la jeunesse, pour les actions de prévention et pour la politique de soins vers ces jeunes.