Interrogé par des députés sur la crise des remplacements d'enseignants du fait de la crise sanitaire, JM Blanquer le reconnait mais annonce que le Grenelle de l'éducation apportera la solution. Par contre le ministre continue contre l'évidence  à nier toute baisse des DHG dans le second degré.

"On fait le maximum", a répondu JM Blanquer à la commission de l'éducation de l'Assemblée le 9 mars, à propos des enseignants non remplacés. "Le Grenelle a aussi pour objectif de répondre à ce système de remplacement. Qu'il n'y ait pas d'heure perdue pour les élèves fait partie des enjeux du Grenelle".  Une des recommandations de l'atelier rémunération du Grenelle c'est de lier la revalorisation salariale à un devoir d'astreinte des enseignants au remplacement.

" Dans le second degré, pour compenser des suppressions de poste, nous avons effectivement recouru à plus d’heures supplémentaires, qui permettent de ne pas dégrader le taux d’encadrement. Par ailleurs, contrairement à ce que vous avez dit, nous ne sacrifions pas les dispositifs particuliers, bien au contraire", répond JM Blanquer à la députée socialiste Chantal Jourdan qui l'interroge sur les DHG 2021. "On a mis le paquet sur le primaire et on va continuer à le faire" répond-il, un peu plus tard, aux députés de la commission de l'éducation le 9 mars. "Les suppressions de postes (dans le second degré) sont compensées par des heures supplémentaires... Si on prend l'ensemble des dispositifs particuliers, sections euros, classes bilangues, élèves handicapés, devoirs faits, à chaque fois c'est des moyens supplémentaires qui sont mis". La députée S Tolmont (PS) a beau rappelé la réalité des DHG 2021 et que les heures supplémentaires censées compenser les suppressions de postes dans le second degré, ne sont pas consommées, le ministre continue ses dénégations imperturbable...