"Le transfert pur et simple des adjoints gestionnaires aux collectivités locales est abandonné. Ne reste qu’une expérimentation d’un « pouvoir d’instruction » pour trois ans réservée aux collectivités qui en feront la demande. C’est là un moindre mal, mais cela reste un mal", écrit Jean-Marc Boeuf, secrétaire général de A & I Unsa. "Même s'il ne s'agit pas d'une "autorité fonctionnelle" au sens plein du terme, ce "pouvoir" risque, comme nous l'avons déjà écrit, de mettre les adjoints gestionnaires d’EPLE dans des situations inconfortables, voire impossibles, avec un risque "d’injonction contradictoire" chaque fois qu'il y aura conflit entre le chef d'établissement représentant de l’État et le président de la collectivité mais également chaque fois que les collègues jugeront qu'ils n'ont pas les moyens de faire, donc d'obéir".
A & I unsa