L'Expresso du 25 janvier 2021 

Le fait du jour

Fait rarissime, 6 fédérations de l'éducation (Fsu, Fo, Cgt, Sud, Sncl, Snalc), représentant 3 enseignants sur 4, appellent à la grève le 26 janvier. Localement d'autres organisations s'associent au mouvement. Les raisons d'une telle mobilisation sont profondes et l'appel à la grève s'appuie sur des thèmes très largement partagés. Tout semble réuni pour une mobilisation de grande ampleur qui n'est pourtant pas garantie.

 

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25/01/2021 à 07:13  |  (1 commentaire)
Le fait du jour

Le bruit d'un nouveau confinement général court. Selon le Journal du  Dimanche (JDD) c'est chose acquise et E Macron devrait l'annoncer mercredi. Le JDD publie également un entretien avec JM Blanquer où le ministre de l'éducation nationale défend le maintien des écoles ouvertes. Mais peut-on confiner sans fermer les écoles ?

 

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25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
La classe

Etudier Le Tartuffe de Molière dans une classe inclusive de 6ème en collège REP : un projet insensé ? C’est pourtant le défi relevé par Marion Delva au collège David Marcelle de Billy-Montigny dans le Pas-de-Calais. Sa motivation : ne pas priver les élèves des œuvres les plus riches, les frotter aux textes les plus complexes et résistants. Sa méthode : problématiser (qui est le Renard dans la pièce ?), mener une approche éclatée plutôt que linéaire, utiliser des marque-pages interactifs pour un accompagnement lexical et des liens vers des mises en scène, travailler la lecture expressive… Et au final, le projet ouvre bien des possibles : « Les élèves, même si leur compréhension première est partielle, même s’ils sont en difficulté, perçoivent des choses lorsqu’ils lisent un texte. Le travail du professeur consiste alors à les recueillir et à les exploiter pour leur donner confiance dans leur statut de lecteur. »

 

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25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Le système

C'est seulement à la rentrée 2022 que l'instruction en famille tombera sous le coup de la loi séparatisme. Etudiée en commission avant d'arriver devant l'Assemblée début février, la loi séparatisme a été plusieurs fois amendée. Son application est repoussée d'un an et un identifiant national sera appliqué à chaque enfant.

 

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25/01/2021 à 07:13  |  (1 commentaire)
Le système

Comment décourager Bercy d'être généreux ? Comment envoyer un pied de nez aux enseignant ? En ne dépensant pas le budget qui vous a été attribué. Le Journal officiel du 24 janvier porte annulation de 212 501 312,60€ du budget de l'éducation nationale, mission soutien à la politique de l'éducation nationale et report de cette somme au budget 2021. Généralement l'Education nationale a du mal à finir l'année et il faut assez souvent voter une rallonge pour la paye de décembre. Avec JM Blanquer cela fait deux fois qu'il n'exécute pas la totalité de son budget. En 2018 déjà 200 millions restaient en fin d'année. L'année suivante, le budget de l'Education nationale avait fort peu augmenté. Ces 200 millions économisés c'est l'équivalent de 4200 postes d'enseignants dans un budget qui supprime 1800 postes dans le second degré. C'est aussi la moitié de la revalorisation promise aux enseignants pour 2021. Ils auraient pu obtenir beaucoup plus...

 

Au Jo

 

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Le système

Selon les données du ministère de l'éducation nationale, 64 structures scolaires (écoles ou établissements) ont été fermées cette semaine. C'est très peu par rapport aux 60 000 structures du pays. Mais la semaine dernière seulement 22 avaient été fermées. Le ministère déclare 10 003 élèves positifs cette semaine et 1586 personnels. C'est un tiers de plus que la semaine dernière. Ces chiffres restent nettement inférieurs à ceux du ministère de la santé qui indique 1190 tests positifs pour les 0-9 ans pour la seule journée du 18 janvier et 3691 pour les 10-19 ans.

 

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Le système

"À la rentrée 2020, la taille des classes du premier degré continue de diminuer, que ce soit dans les écoles publiques ou privées sous contrat, et dans les classes de niveau préélémentaire ou élémentaire", écrit la Depp dans une nouvelle Note. "Cette tendance est particulièrement marquée depuis 2017 dans les écoles publiques, suite à la mise en oeuvre des dédoublements de classes en éducation prioritaire. Ces mesures, qui ont d’abord concerné les classes de CP-CE1, et depuis la rentrée 2020 les grandes sections de maternelle, n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux. Elles n’ont pas non plus été réalisées aux dépens des écoles rurales ou urbaines hors éducation prioritaire, dont le nombre d’élèves par classe diminue également". Pourtant il a bien fallu trouver quelque part les enseignants mis par milliers dans les classes dédoublées. Si le budget 2017, adopté par le gouvernement précédent, donnait de la marge pour la rentrée 2017 au ministre pour appliquer les dédoublements, tous les budgets suivants ont été réalisés à moyens constants. La Depp ne donne pas d'évolution du taux d'encadrement niveau par niveau hors éducation prioritaire. Mais on sait comment le ministère s'est arrangé pour augmenter le nombre d'enseignants devant élèves en CP et CE1 de l'éducation prioritaire et maintenant en GS. D'abord en récupérant les emplois de maitres + ("plus de maitres que de classe"), remplaçant une formule qui n'a pas été évaluée mais semblait prometteuse par des dédoublements dont l'efficacité est faible. Ensuite en supprimant des emplois dans le second degré pour en ouvrir dans le premier. C'est encore le cas au budget 2021. Enfin en utilisant la baisse du nombre d'élèves dans le 1er degré. Ainsi entre 2015 et 2020 ce sont 78 000 élèves qui disparaissent des écoles rurales, l'équivalent de 3200 postes.

 

La note

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Le système

La fusion annoncée des corps d'inspection interroge dans le premier degré. Mais ce regroupement est aussi remis en question par le syndicat Unsa des IPR, le SNIA-IPR. "En l’état, il n’est pas porteur de la reconnaissance attendue par les IA-IPR, il questionne l’identité professionnelle et statutaire du corps", écrit le SNIA-IPR. "Les propositions et pistes de réflexion présentées le lundi 21 janvier 2021 sur les missions,  manquent de clarté et de précision : sur le rattachement territorial des inspecteurs du second degré, et sur le positionnement des inspecteurs dans la gouvernance académique. Leur rôle dans le pilotage des orientations pédagogiques et éducatives au sein de l’académie (affirmé dans la circulaire des missions de 2015) n’est pas consistant. Il en est de même pour la gestion des ressources humaines, pourtant renforcée par les RDV de carrière. Par ailleurs ces propositions ne répondent pas à la nécessaire hiérarchisation et quantification des tâches. La création d’un service d’inspection a été avancée. Sa coordination pourrait être assurée par le doyen, sur un emploi fonctionnel. Cette hypothèse, si elle est maintenue remettrait en cause la collégialité à laquelle les IA-IPR sont très attachés, en raison de l’efficacité qui en découle". Un rapport de l'inspection générale , cité par le Snia-ipr, estime que "Les IA-IPR massivement titulaires de l’agrégation ou de titres universitaires d’un niveau doctorat assimilent cette évolution à un déclassement". Le Snia-ipr demande au ministre de revoir sa copie.

 

Sur le site du Snia-ipr

Fusion des corps d'inspection

 

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Le système

Introduire l'enseignement de la philosophie en terminale professionnelle fait l'unanimité chez les syndicats des lycées professionnels. Mais la méthode utilisée leur pose problème. Un projet d'arrêté présenté en Conseil supérieur de l'éducation le 21 janvier prévoit d'introduire des ateliers philosophie dans des établissements volontaires à la rentrée 2021. Ces heures seront prélevées sur les heures de co-intervention. Autrement dit ce sont les enseignements professionnels et les heures de français - histoire-géographie ou de mathématiques - sciences qui seraient ponctionnées. "Cela diminuera d'autant ces enseignements, déjà fortement réduits avec la transformation de la voie professionnelle voulue par le ministre", estime le Snuep Fsu. ce syndicat demande que ces 26 heures soient prélevées sur les 91 heures d'accompagnement personnalisé. Le Snetaa Fo pense que "ça ne doit pas se faire au détriment d'autres heures de cours ou de la professionnalisation de nos diplômes". Il craint "des crispations" si des heures de disciplines étaient prélevées et espère que les recteurs "sauront abonder en heures complémentaires".

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)

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25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
La classe

" En ce qui concerne la cantine, par exemple, les mesures annoncées de renforcement sont déjà en partie celles que nous avions mises en place. A mon sens, un véritable renforcement du protocole sanitaire aurait dû passer par un renforcement des moyens humains en concertation avec les collectivités territoriales", écrit "l'éducateur éqitable", un CPE en collège Rep+ , sur son blog. Il voit un élément positif à cette crise sanitaire : eles rapports avec les familles. " Le contexte actuel a, en effet, précarisé et fragilisé de nombreuses familles qui n’ont parfois pas les moyens d’acheter des vêtements chauds pour l’hiver. Lors de la dernière commission fond social, nous avons étudié un nombre conséquent de dossiers et apporté une aide indispensable à de nombreuses familles. L’augmentation et la sanctuarisation des fonds sociaux préconisées par Jean-Paul Delahaye dans le rapport Grande pauvreté et réussite scolaire restent plus que jamais d’actualité". N Elimas a annoncé récemment vouloir revoir ces fonds. Mais dans quel sens ?

 

Sur son blog

 

 

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
La classe

"Le temps et l'espace de la récréation au collège sont un cadre privilégié de l'observation des rapports de genre, lesquels sont en construction chez les collégiens et les collégiennes. L'acquisition d'un capital spatial, progressive au cours des quatre années du collège, est inégale selon le genre, selon l'âge scolaire et selon les individus. Le rôle de l'institution scolaire est crucial dans la régulation des rapports sociaux de sexe et dans l'accès à chaque élève aux équipements, notamment sportifs", écrit Emmanuelle Gilles sur géoconfluences. Elle montre comment l'espace est approprié et ce qui se joue dans la cour de récréation en terme de relations genrées.

 

Sur Géoconfluences

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
L'élève

"L’enquête Génération du Céreq montre que les jeunes empêchés de poursuivre des études après le baccalauréat connaissent un début de carrière plus difficile que les autres bacheliers", écrit le Céreq. Cela concerne dejà 6% des candidats au bac, 3% des candidats au bac général, 8% pour le technologique et 14% pour le professionnel. Mais sont aussi dans les recalés ceux dont les ambitions sont diminuées par la famille ou la sélection : "en 2018, six bacheliers professionnels sur dix ont arrêté leurs études après leur bac: outre le fait que le baccalauréat professionnel soit initialement dédié à l’entrée sur le marché du travail, ces sorties du système éducatif relèvent à la fois de la sélection informelle – les choix et les ambitions scolaires, les freins socioéconomiques à la poursuite d’études – et de la sélection formelle – les autorisations d’inscription dans l’enseignement supérieur", écrit le Céreq. "L’épreuve de la sélection (est) une marque qui se retrouve sur le marché du travail" estime le Céreq. "Trois ans après avoir été refusés dans l’enseignement supérieur, les « recalés » sont plus éloignés de l’emploi que les autres jeunes titulaires du baccalauréat comme plus haut diplôme. Leur taux de chômage, à 24 %, est le plus élevé des différents groupes étudiés (17 % parmi les bacheliers n’ayant pas souhaité poursuivre, 21 % parmi les bacheliers non-diplômés du supérieur)... Leurs trajectoires au cours des trois premières années de vie active sont également plus difficiles que celles des autres groupes de bacheliers". Pour le Céreq ils sont victimes d'une "double peine".

 

L'étude

 

25/01/2021 à 07:13  |  (1 commentaire)
Les disciplines

Dans un contexte de travail délabré, quel avenir pour le «  Grand Oral  ? Un récent document de l’Inspection générale précise les attentes et livre des exemples de questions. L’AFEF en partenariat avec l’APMEP vient d’organiser sur le sujet une passionnante rencontre-débat interdisciplinaire. Les échanges ont éclairé l’enjeu : le pouvoir prescriptif de l’examen final permettra-t-il de donner à l’enseignement de l’oral sa juste place dans la scolarité ? Tensions et défis ont été mis à jour : quelle place pour le travail de l’oral quand la nature et la lourdeur des programmes empêchent de le mener ? comment échapper au poids de la connivence et du capital culturels si l’oral est peu préparé ? quelle articulation entre les disciplines tant les attentes et les représentations peuvent diverger (par exemple l’activité langagière visant à « construire un monde » doit en sciences l’arracher à la singularité et en lettres l’ancrer dans le singulier) ? comment évaluer la présentation d’un objet de savoir qu’on ne maitrise pas ? quelle didactique pour une forme scolaire encore bien floue ?... On complètera avec profit par la lecture du dernier numéro de la revue « Recherches » consacré aux genres de l’oral : à travers des analyses de pratiques, du primaire au lycée, il amène à envisager le nécessaire et complexe passage d’un oral travaillé à un oral enseigné.

 

Les contributions de l’Inspection générale

La rencontre AFEF – APMEP en capture vidéo

La revue Recherches

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Professeure de français au collège André Malraux à Asnières, Clara Mondésir a mené une séquence « Victor Hugo, contre la misère », adaptable en version hybride. Le travail en classe et le travail hors la classe amènent à exercer des compétences différentes. « Durant les heures en présence, les élèves découvrent et étudient des textes de Victor Hugo de genres littéraires différents autour de l’engagement de l’auteur contre la pauvreté. Ils situent les textes dans leur contexte historique et exercent leur capacité à répondre à une problématique littéraire. Un éditeur de texte collaboratif en ligne (Pad) permet de mutualiser les échanges et analyses produites. À domicile, les élèves élaborent un discours dont le propos est de lutter contre la misère aujourd’hui. Ils réalisent des recherches sur une injustice sociale actuelle, en France ou dans le monde, en s’appuyant sur les ressources numériques proposées. Les premiers jets sont écrits ou enregistrés à l’oral. Les productions sont déposées dans un dossier commun. »

 

Sur La page des Lettres de l’académie de Versailles

 

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Comment rendre sensible l’idée que « l'âme est un paysage choisi » ? Au lycée Déodat de Séverac à Toulouse, Lysis Bragance a invité ses 2ndes à réaliser des cartes postales sonores. Le travail prend appui sur l’étude d’une œuvre de jeunesse de Flaubert, « Passion et vertu ». Chaque élève doit choisir une image susceptible d’évoquer un état d’âme, en rendre compte par l’écriture d’une description, et, après le travail des écrits intermédiaires, en enregistrer une lecture oralisée et expressive, avec habillage sonore. L’activité articule travail à distance et en présentiel.

 

Présentation et exemples

 

 

25/01/2021 à 07:13  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le lundi 25 janvier 2021.

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