L'enseignement catholique préoccupé par la loi séparatisme 

"Le projet de loi et plus encore les déclarations qui l’accompagnent, relèvent d’une mauvaise lecture de la laïcité. Dire, comme on l’entend, qu’une fois franchie la porte de l’école, l’enfant doit oublier les convictions qui s’expriment à la maison est absurde", déclare Philippe Delorme, secrétaire général de l'enseignement catholique dans La Croix. "L’esprit de ce texte est préoccupant. L’État donne l’impression de vouloir prendre entièrement en charge l’éducation et reléguer les parents au second plan. Des parents qui à nos yeux doivent demeurer les premiers éducateurs de leurs enfants", dit-il. "En soumettant l’instruction à domicile à une autorisation préalable, à titre exceptionnel, là où jusqu’ici suffisait une simple déclaration, on remet en cause la liberté de choix. La loi « séparatisme » aboutit ainsi à une privation de liberté". Le secrétaire général de l'enseignement catholique craint aussi l'application de la loi aux établissements privés sous contrat. "Nous ne voudrions pas qu’à la faveur d’un amendement parlementaire, on ne cherche à étendre à l’enseignement catholique le principe de neutralité de l’État. Nos enseignants bénéficient bien sûr d’une liberté de conscience mais ils doivent a minima accepter le caractère propre de leur établissement. On ne peut pas exiger de nos agents une neutralité."

 

Dans La Croix

Le projet de loi séparatisme et l'Ecole

L'instruction en famille soumise à autorisation

 

 

Par fjarraud , le jeudi 07 janvier 2021.

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