"Depuis le début j'ai indiqué qu'il y aurait un système d'exception de façon à ce que la situation qu'on pourra apprécier permette l'instruction à domicile". S'exprimant sur Cnews le 6 décembre, JM Blanquer a amorcé un recul sur la suppression de l'instruction à domicile. Selon le projet de loi contre le séparatisme, à l'article 18, "l'instruction obligatoire est donnée dans les établissements ou écoles publics ou privés". Il interdit donc l'instruction en famille sauf "pour des motifs tenant à sa situation (de l'enfant) ou à celle de sa famille". Pour pouvoir pratiquer cette instruction en famille il faudra une autorisation limitée à une année scolaire délivrée par le ministère de l'éducation nationale. L'enfant est alors inscrit obligatoirement au CNED qui veille à ce qu'il suive les cours. Jusque là les motifs d'autorisation envisagés relevaient du domaine de la santé. Les propos du ministre laissent entendre qu'ils pourraient être plus larges même si JM BLanquer a longuement justifié l'interdiction de l'instruction en famille en évoquant "des phénomènes sectaires". Selon lui, l"instruction à domicile "doit être beaucoup plus encadré que ça nel'était de façon à ce qu'on assure les droits de l'enfant".
Sur la loi contre le séparatisme
Quelle réalité pour l'instruction à domicile ?