L'Observatoire de la sécurité des établissements et le plan de relance 

"Le plan de relance étant une occasion exceptionnelle d’engager une rénovation des constructions scolaires sur des bases conformes au développement durable, le diagnostic préalable devrait porter à la fois sur la sécurité incendie, l’accessibilité, l’adaptation aux risques naturels majeurs avec la spécificité de l’Outre-Mer, la mise en place opérationnelle de systèmes modernes d’alarme et d’alerte, le traitement de l’air pour améliorer sa qualité, les toilettes et points d’eau dont la crise sanitaire a révélé les faiblesses que nous avions signalées à de nombreuses reprises", rappelle l'Observatoire de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement. Présidé par Jean-Marie Schléret, l'observatoire a démontré son utilité avant et pendant la crise sanitaire en sonnant l'alarme sur le risque amiante ou encore en montrant qu'un quart des écoles n'a pas assez de point d'eau pour appliquer le protocole. L'Observatoire fait partie des organismes que le gouvernement veut supprimer.

 

Sur l'application du protocole

 

Par fjarraud , le vendredi 11 septembre 2020.

Commentaires

  • caroudel, le 11/09/2020 à 09:35

    Lettre persane à Usbek,

    Mon ami tu ne me croiras pas, les lieux de formation des enfants sont loin d'être aux normes de notre pays. Lors de cette pandémie les contraintes des 4 mètres carrés par enfant n'ont pu être respectées. Il a fallu diviser par deux les heures de formation en accueillant seulement la moitié de l'effectif. Aucune classe n'avait une superficie de 120 mètres carrés pour accueillir les 30 élèves. Et je ne parle pas des points d'eau, si peu nombreux que les lavages de mains officiellement prévus ne pourraient se faire qu'au détriment du temps d'enseignement. Quant aux cantines on a dû demander au virus de s'absenter : on arrive et repart masqués, mais le reste du temps on éternue, s'esclaffe, rigole à gorge déployée. Heureusement, les couloirs sont si étroits que deux classes ne peuvent se croiser, soit on attend son tour, soit on circule tous dans le même sens. Je ne te parle pas des passoires énergétiques de ces bâtiments. On m'a dit qu'il fut un temps où des normes officielles imposaient un minimum d'espace aux élèves et quelques lieux tels que bibliothèque, salle d'étude, salle polyvalente, infirmerie, salle de T.M.  Ce temps n'est plus et les communes devenues maîtres d'ouvrage, souvent asphyxiées financièrement, construisent à minima. On peut dire que c'est merveille, qu'enfermés dans des lieux aussi exigus, contraints en récréation de limiter leurs déplacement, des élèves finissent par devenir polytechniciens. On peut admirer leur sacrifice à l'autel du savoir.


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