Coronavirus : Les intérêts économiques pèsent sur le ministère 

Après l'Unosel, ce sont le Medef et l'Office national de garantie des voyages scolaires qui demandent des comptes au ministère. L'interdiction des voyages scolaires a plongé les entreprises du secteur dans le rouge. Mais c'est aggravé par les déclarations ministérielles sur le remboursement des voyages déjà acquittés. "Les mesures que l'on a prises permet le déclenchement des assurances", a dit JM BLanquer sur Radio classique le 6 mars. Cela aurait été aussi noté dans une lettre envoyée aux chefs d'établissement.

 

 L'Office de garantie des voyages scolaires souligne l'impact des interdictions. " L'impact est gigantesque pour les opérateurs concernés. En effet, cette directive ministérielle met à mal les organisateurs de voyages scolaires dont le chiffre d'affaire est réalisé à 80% sur la période janvier-juin. En 2019, pour les organismes labellisés par L'Office, 160 000 jeunes, en majorité des collégiens avaient pu partir en voyage scolaire, au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Allemagne et en Irlande. Si la recommandation persiste auprès des chefs d'établissements, les organisateurs de voyage scolaires courent un vrai danger." Il demande " une aide financière de l'état au secteur" qui se rait "vitale". "Par ailleurs", ajoute l'Office, "nous souhaitons que soit très rapidement établie une communication claire et rectificative auprès des parties concernées par les voyages scolaires en France et à l'étranger à propos des conditions d'annulation". Le Medef lui-même est monté au créneau. Le 6 mars, G Roux de Bézieux demande au ministère "de payer une partie de ce qui est dû" pour prévenir les faillites.

 

L'avis de l'Unosel

 

 

Par fjarraud , le lundi 09 mars 2020.

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