Le Réseau des villes éducatrices critique sur le SNU 

"L’horizon de la jeunesse en 2020 ne peut pas se résumer à un coûteux dispositif de mini-service militaire". Le Réseau français des villes éducatrices (RFVE), qui regroupe des villes investies dans des programmes périscolaires, des syndicats et des mouvements d'éducation populaire, publie un nouveau Manifeste. Dix ans après l'Appel de Bobigny , qui avait préparé la loi de 2013, ce nouveau texte met l'accent sur l'éducation populaire, l'environnement et l'éducation aux médias.

 

"Les prochaines politiques éducatives ne peuvent pas être dictées par les contraintes budgétaires qui se sont accumulées ces dernières années. Ces contraintes ont affaibli les associations, les écoles publiques et plus largement les services publics locaux. Elles mettent en danger le contrat social sur lequel repose la République", estime le RFVE.

 

Le RFVE fixe deux axes pour l'éducation périscolaire. "Faire de la lutte contre le changement climatique un objectif central de l’éducation : donner les clefs de compréhension des causes et des conséquences du changement climatiques, ainsi que la mise en oeuvre de solutions locales" et "anticiper les conséquences des bouleversements du climat : adaptations des bâtiments scolaires, des cours d’écoles, des rues, etc, en remettant le végétal au coeur de l’architecture scolaire". Le RFVE veut aussi "faire de l’éducation aux médias un projet central : combattre les fake news nécessite de mobiliser les acteurs de tous les temps de l’enfant et donc les parents. L’acquisition du sens critique et des clefs de compréhension d’un monde complexe et numérique n’est possible que si tous les acteurs éducatifs agissent de façon cohérente".

 

Le manifeste

 

 

Par fjarraud , le vendredi 28 février 2020.

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