L'ancienne ministre de l'éducation nationale exprime auprès de l'AEF ses critiques sur le ministère Blanquer. " Ce ministre passe beaucoup de temps à jouer l’opinion publique contre les professeurs. Au-delà des réformes mal ficelées, c’est le mal le plus profond qui est fait en ce moment, et pour longtemps", dit-elle. " Lorsqu’il est confronté à une contestation, la réaction du ministre tend généralement à jeter l’opprobre sur les professeurs... Qu’on ne s’étonne pas demain que les professeurs soient plus encore remis en question dans leur professionnalisme par une société que le ministre lui-même aura encouragé en ce sens". Elle présente aussi l'abandon de la réforme des rythmes comme uniquement lié à une baisse des financements ministériels. "Dès lors que le ministre s’est désengagé, les municipalités ont eu le plus grand mal à suivre sur le plan financier. Beaucoup ont renoncé à la semaine des 4 jours et demi".

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