Violences : Personnels de direction et syndicats enseignants : appels croisés 

Personnels de direction et syndicats enseignants dénoncent les violences exercées lors du mouvement contre les E3C. Mais ce ne sont pas forcément les mêmes...

 

" Nous demandons aux syndicats du monde de l’Éducation, aux fédérations de parents d’élèves, aux représentants des lycéens, de rappeler sans ambiguïté qu’on ne peut légitimer la violence comme moyen de protestation. Nous soulignons que notre alarme porte sur la violence et l’illégalité des formes d’actions actuelles, et en particulier des attaques frontales contre des représentants de l’Etat, indépendamment des motifs qui les sous-tendent". Les trois syndicats de personnels de direction, Snpden-Unsa,ID-FO et Sgen-Cfdt , font communiqué commun en prenant à parti les syndicats enseignants et lycéens. "Pour que les droits de chacun soient respectés, il est indispensable que l’Etat protège ceux qui le représentent, et qu’il soutienne ceux qui rappellent ou font respecter le droit au quotidien. Les communautés éducatives, personnels de direction, CPE, enseignants mais plus largement l’ensemble des équipes des établissements qui portent les valeurs républicaines dans leur action quotidienne, ne peuvent le faire qu’avec la certitude que l’État ne les laisse pas seuls face au danger".

 

Dans un communiqué le Snes Fsu, FO, Cgt, Sud éducation et l'UNL dénoncent eux aussi les violences mais pas les mêmes. " Depuis une semaine devant les lycées, la répression fait rage. En tenue de combat, les forces de l’ordre pourchassent, utilisent gaz lacrymogènes et matraques contres des lycéen.nes, comme cela s’est produit à plusieurs reprises". Le communiqué évoque aussi les gardes à vue, les sanctions disciplinaires, les zéros. Elles exigent que "cesse cette répression".

 

Personnels de direction

Syndicats enseignants

 

 

Par fjarraud , le lundi 10 février 2020.

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