Le billet d’humeur façon Sophia Aram ou François Morel peut-il constituer un outil pédagogique intéressant ? Sur le site de l’académie de Poitiers, Aurore Delubriac en présente une exploitation en 3ème dans le cadre d’une séquence consacrée à la satire et centrée sur la condition de la femme dans la société. Les élèves mènent un travail d’écoute pour faire émerger les codes de ce genre radiophonique, puis sont amenés à rédiger et enregistrer une semblable création. Bilan de cette activité motivante pour les élèves : « S’essayer à ce genre leur offre une réelle liberté de parole et leur permet d’explorer une palette non négligeable de ses ressources. Ils mesurent également l’importance du support écrit : ils comprennent qu’il est nécessaire de travailler son texte, de réfléchir aux moyens langagiers et procédés à adopter pour ménager des effets. Une improvisation, à moins d’être un virtuose, est en effet moins évidente et pertinente. »
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