Zone A : L’actualité de vos vacances 

Ne loupez rien ! Retrouvez sur cette page l’actualité de l’éducation de vos vacances…

 

L’actualité de l’éducation

Réformes

Exclusif : Premier degré : Une circulaire de rentrée bien normalisante

Selon un projet de circulaire de rentrée, que le Café pédagogique s'est procurée, les enseignants du premier degré ne vont manquer ni de nouveaux "guides orange" ni de "formations" à la clé. La circulaire entame la normalisation de l'école maternelle, avec notamment un enseignement explicite et quotidien du vocabulaire accompagné d'un guide ministériel. Enseignants et Atsems devront suivre des formations locales communes, rapprochant ainsi les deux catégories de personnels. Pour l'école élémentaire, la circulaire ne s'intéresse qu'aux lire - écrire -compter. Le reste n'apparait pas. La circulaire fixe à l'avance les formations que devront suivre les enseignants en lien avec de nouveaux guides ministériels sur l'enseignement de la grammaire , des maths et du lire écrire. Si cela ne suffit pas, ces guides "feront l'objet d'explicitations en direction des enseignants".  La circulaire se conclut par l'annonce de visites d'inspecteurs pour "observer" et "prendre la mesure des évolutions". Qu'on se le dise...

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Exclusif : Loi Blanquer : Les amendements à venir au Sénat

Suppression de l'article 6 quater (EPSF) mais aussi donner un pouvoir d'évaluation des enseignants au directeur d'école, voilà quelques uns des projets d'amendements qui seront proposés au Sénat lors de l'examen de la loi Blanquer le 13 mai et que le Café pédagogique s'est procuré. Présentés par le sénateur LR Jacques Grosperrin, ces amendements ont toutes les chances de passer dans une chambre haute où la droite l'emporte. Cela pose la question du devenir du texte par la suite.

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Les maires ruraux demandent la suppression des EPSF

L'assemblée générale de l'association des maires ruraux (AMRF) a voté une motion demandant le retrait de l'article 6 quater de la loi Blanquer. Il s'agit de l'article concernant les établissements publics des savoirs fondamentaux. Les maires " demandent aux parlementaires - en particulier aux sénateurs qui vont étudier le texte dans les prochaines semaines – de supprimer l’article 6 quater dans le projet de loi dit de « l’école de la confiance »... Par cet article, introduit en catimini en Commission sans concertation avec les acteurs de l’éducation, le gouvernement et sa majorité montrent une volonté de poursuivre une politique tendant au détricotage territorial du maillage scolaire, s’éloignant d’un aménagement équilibré du territoire pourtant réclamé par un grand nombre de Français". Les maires ruraux " plaident pour un maillage scolaire équilibré du territoire qui conserve la proximité scolaire, avec pour chaque école un directeur d’école. Cette volonté est en phase avec les aspirations de nos concitoyens consignées dans les cahiers de doléances et de propositions, pour plus de considération et des services publics de proximité", écrit l'AMRF. L'association demande que " dans les territoires ruraux, le directeur d’école bénéficie - au minimum - d’une demi-journée tous les quinze jours (les mois d’école) consacrée spécifiquement au travail sur le Projet éducatif de territoire.".

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Echirolles : La vraie fausse fermeture d'une école "salafiste"

"Je viens de prendre la décision de fermer une école d'inspiration salafiste dans l'académie de Grenoble". Sur France Inter le 11 avril, JM Blanquer évoque ainsi le cas de l'école P Grenier d'Echirolles, dont le tribunal correctionnel de Grenoble a ordonné la fermeture en février dernier pour des manquements graves dans la formation des élèves. Mais, selon Le Dauphiné, le ministre s'est vanté d'une décision qu'il ne peut pas prendre. En effet l'école a fait appel de cette décision et la décision de justice est donc suspendue en attendant la décision du tribunal. "Contrairement à ce qu'il a dit, le ministre de l'éducation nationale n'a donc pas le pouvoir de faire fermer cet établissement", écrit le Dauphiné. Le rectorat a écrit aux parents pour les enjoindre d'inscrire leur enfant dans une autre école. Quelle que soit la validité juridique de ce courrier, la moitié des élèves a moins de 6 ans et n'est pas concernée.

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Les épreuves de controle continu du bac 2021 dévoilées par le ministère

Publiées de façon inattendue par Eduscol, les notes de service définissant les épreuves du controle continu au bac 2021 sont en ligne. Sauf exception elles durent deux heures. Les textes sont conformes aux projets publiés par le Snes. En maths série technologique, l'épreuve est composée d'un QCM et de 3 exercices. En enseignement scientifique, on annonce deux "exercices interdisciplinaires" sur un thème du programme. En histoire-géo, l'épreuve de série technologique bouge peu. En série générale, l'épreuve est ramenée à 2 heures et se compose d'une question problématisée et d'une analyse de document ou "production graphique" : croquis réalisé à  partir d'un texte sur fond de carte.  Les langues dérogent à la règle des 2 heures avec 2h30 en 1ère et 2h10 en terminale, l'objectif étant la vérification de la compréhension et de l'expression écrites et orales. Niveau de terminale : B2 en langue 1 et B1 pour la langue 2. Une autre note définit les épreuves de controle continu de toutes les spécialités. Ainsi en NSI c'est un QCM qui évaluera les candidats. En maths 4 exercices pour 2 heures. En SVT le temps est là aussi ramené à 2 h mais la nature des épreuves change peu.  En SES, l'épreuve comprend une exercice de traitement de l'information (questions sur statistiques ou traduction graphique) et un raisonnement sur dossier documentaire). Toutes ces notes sont mise en ligne sur Eduscol sans passage au B.O.

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Marc Bablet : Education prioritaire : Sur la note de France Stratégie

Publiée le 11 avril, la nouvelle note de France Stratégie, un service du premier ministre, sur l'éducation prioritaire dans le premier degré sort au moment où le ministère doit faire connaitre ses choix pour l'éducation prioritaire. Ancien responsable de l'éducation prioritaire à la Dgesco, Marc Bablet analyse cette note. Il en extrait des éléments positifs : la note "reconnaît le travail fait en 2015 et plaide pour une carte encore améliorée". Mais il souligne aussi des inquiétudes. "En plaidant pour l’allocation progressive des moyens on risque de basculer vers un système où les priorités n’apparaissent plus assez nettement pour donner lieu à un pilotage fort. Or l’histoire montre qu’il n’est d’éducation vraiment prioritaire que  significativement pilotée aux différents niveaux", écrit-il. " Il ne faudrait pas par ailleurs que la centration du regard sur les écoles empêche de prendre en compte la dimension du réseau avec la continuité pédagogique sur l’ensemble de l’école obligatoire. Cette dimension du travail en réseau est particulièrement indispensable dans l’éducation prioritaire où les élèves ont besoin d’un suivi dans la durée".

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Entretenir les locaux scolaires paie

Construire des locaux scolaires fait augmenter le niveau des étudiants. C'est ce qu'affirme une étude publiée par UCLA et UC Berkley sur les effets de la politique de construction d'école de Los Angeles au début du siècle. Le plus grand programme de construction d'écoles des Etats Unis a eu un effet sur les résultats en anglais et maths. Il reste à expliquer ces effets...

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Métier enseignant

La seconde heure supplémentaire obligatoire à la rentrée 2019

Les enseignants peuvent toujours défiler, le ministre avance. Le Journal officiel du 13 avril publie une des mesures décidées par JM Blanquer les plus critiquées : la création d'une seconde heure supplémentaire obligatoire pour les enseignants du second degré. Cette mesure permet -elle vraiment d'améliorer le pouvoir d'achat des enseignants ? POurquoi beaucoup d'enseignants lui sont-ils hostiles ?

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Fonction publique : Retour aux arrangements selon M Lebranchu

Dans Pour, la revue de la Fsu, Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la réforme de l'Etat, revient sur la loi de transformation de la Fonction publique. "Les organisations syndicales ont repoussé à l’unanimité un texte qui parle d’améliorer le « dialogue social ». En fait il s’agit d’affaiblir le rôle des syndicats sous couvert de simplification. Recrutement assumé de contractuels pour des postes de direction, contrats de missions qui curieusement peuvent durer le temps d’un mandat d’élu, rupture conventionnelle… le fondement de la fonction publique est touché par une atteinte au contrôle de l’égalité devant l’embauche et au principe du concours garant de l’anonymat des candidats donc de cette égalité d’accès", estime l'ancienne ministre. "La motivation réelle est le retour des arrangements... Il n’y a aucune raison objective de légiférer encore et sans évaluation de la dernière loi, sans un vrai travail sur les missions sauf à permettre de supprimer des postes plus facilement. Les libéraux ont toujours le même objectif : confier les services à des prestataires pour offrir des marchés à des groupes qui n’attendent que cela même si ce n’est jamais moins cher sur la durée".

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Cinq professeurs de Nîmes convoqués à nouveau par l'inspection générale

On se souvient de la descente, mi mars, de plusieurs inspecteurs généraux à Nîmes suite à l'annulation d'un bac blanc au lycée P Lamour en opposition à la réforme du lycée. Des enseignants du lycée avaient déjà été entendus par les inspecteurs généraux. Selon un communiqué de l'intersyndicale (Cgt, FO, Fsu, Snalc , Stylos rouges, Collectif AVS), une seconde convocation individuelle a été envoyée à 5 enseignants du lycée le 17 avril. L'intersyndicale dénonce "la poursuite d'une politique d'intimidation" alors que d'autres établissements de Nîmes ont aussi annulé leur bac blanc.

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Les professeurs de BTS exclus du vivier 1 de la classe exceptionnelle

Le nouveau décret sur l'accès à la classe exceptionnelle l'élargit à de nouvelles catégories d'enseignants dont les professeurs en CPGE et les enseignants tuteurs. Mais il supprime l'accès aux enseignants des classes de BTS. Les années exercées en BTS ne sont plus comptabilisées pour atteindre les 8 années de mission particulière pour être éligible au vivier 1 de la classe exceptionnelle.

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Etablissements à l'étranger : Révision de l'indemnité spécifique

Le JO du 17 avril publie un nouveau tableau fixant par pays le montant de l'indemnité spécifique servie aux enseignants résidents des établissements d'enseignement français à l'étranger.

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Des formations pendant les congés ?

Selon le Se-Unsa, le ministère devrait publier un décret créant une allocation pour les enseignants suivant une formation sur le temps des vacances scolaires. Cette indemnité serait de 60 € pour une demi journée  et 120€ la journée.  Le Se-Unsa dénonce la volonté du ministère d'imposer des formations sur le temps des vacances.

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Sud Education 93 dénonce des pressions sur des enseignants

" Plusieurs participant-e-s au stage de formation syndicale « Comment entrer en pédagogie antiraciste ? » organisé par SUD éducation 93 viennent de recevoir un courrier du directeur académique par intérim refusant leur congé pour formation syndicale", écrit Sud Education 93. Le syndicat estime que ces décisions sont en opposition avec le décret du 15 juin 1984 qui stipule que "à défaut de réponse expresse au plus tard le quinzième jour qui précède le début du stage ou de la session, le congé est réputé accordé ». (article 3)" et que "le bénéfice du congé ne peut être refusé que si les nécessités du fonctionnement du service s'y opposent. » (article 4)". Selon Sud Education, le courrier du Dasen "n’invoque pas les nécessités de service mais au contraire se livre à une analyse, par ailleurs contestable, du contenu du stage". Pour le syndicat, le Dasen " prétend imposer le contenu des formations  syndicales au mépris du droit". Sud Education rappelle que deux militants font l'objet de sanction déguisée au collège République de Bobigny. En mars 2019, le ministre avait condamné la tenue de ce stage antiraciste

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Enseignement professionnel

Le lycée professionnel voie de relégation ou seconde chance ?

"Il est commun de lire ou d’entendre que les lycées professionnels sont une filière de relégation choisie par défaut... Mais il est tout aussi commun d’entendre des acteurs du système éducatif défendre la fonction réparatrice des lycées professionnels". Dans une Note publiée par la FCPE, première association de parents d'élèves, Vincent Troger reprend l'idée, déjà exprimée dans " Le baccalauréat professionnel : impasse ou nouvelle chance ?" en 2016, d'un enseignement professionnel voie de réussite.  Explicitant ce point de vue, il en arrive à la réforme imposée par JM Blanquer qu'il crédite "d'aller dans le bon sens" tout en doutant que sa réforme "modifie la place mineure qu'occupe l'enseignement professionnel dans notre système éducative".

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Les horaires des classes prépa métiers publiés

Un arrêté publié au JO du 18 avril fixe les horaires des nouvelles classes prépa métiers ouvertes en 3ème. "Cette classe a pour objectif de leur (les élèves) faire découvrir un ensemble d'environnements professionnels et de les accompagner dans la poursuite de l'élaboration de leur projet d'orientation, en particulier vers la voie professionnelle sous statut scolaire ou par l'apprentissage".

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Que sait on du tutorat en bac professionnel ?

Le Céreq consacre un nouveau numéro de sa revue Bref au tutorat en bac professionnel. " Le tutorat en baccalauréat professionnel préparé sous statut scolaire consiste à accueillir et à encadrer un jeune dans une entreprise ou un autre type d’organisation pour une période de formation en milieu professionnel (PFMP)", rappelle ce numéro. Selon une étude de Jean-Paul Cadet, Valérie Gosseaume et Samira Mahlaoui, ce tutorat rencontre bien des difficultés. " Les tuteurs et les enseignants ont en principe à s’accorder en amont, lors de l’élaboration des conventions de PFMP, sur les tâches à confier aux jeunes pour leur permettre d’acquérir et de valider des compétences liées au référentiel de diplôme. Mais souvent cette codétermination des tâches est encore à préciser et à finaliser en cours de PFMP, faute de temps mais aussi en raison de la difficulté de la prévoir en totalité en amont. De plus, confrontés à une pénurie d’offres de PFMP, les enseignants peuvent avoir tendance à être d’abord moins exigeants envers les professionnels qu’ils sollicitent lors de la recherche des structures d’accueil, afin de garantir à leurs élèves un accès à des PFMP", écrivent-ils. Le problème du temps revient d'ailleurs constamment aussi bien coté enseignants que entreprises. Pour le Céreq, "les acteurs doivent pouvoir bénéficier des marges de manoeuvre nécessaires pour agir, le facteur temps étant un élément primordial. Le constat d’une forte inégalité de qualité interroge aussi la capacité à mieux penser et réguler en amont le tutorat".

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L'insertion des lycéens professionnels

"En février 2018, sept mois après la fi n de leurs études professionnelles en lycée, près de 51 % des lycéens sortant de niveau CAP au BTS ont un emploi. Cela représente une hausse de 2 points par rapport à 2017 et de 5 points par rapport à 2016. Quel que soit le niveau de formation, obtenir le diplôme demeure déterminant dans l’insertion des jeunes : les diplômés ont un taux d’emploi de 53 % contre 40 % pour ceux qui n’ont pas obtenu le diplôme préparé", écrit la Depp dans une nouvelle Note. " Plus le niveau de formation est élevé, plus les chances d’obtenir un emploi rapidement sont importantes. En 2018, le taux d’emploi des jeunes est de 32 % à la sortie d’un CAP, 48 % pour les sortants d’un baccalauréat

professionnel et 66 % à l’issue d’un BTS". La détention d'un permis de conduire et surtout la  formation suivie jouent un rôle déterminant. " Pour un sortant de niveau baccalauréat professionnel, les formations de « l’hôtellerie-restauration-tourisme » offrent, comme les « transports manutention, magasinage » de bons débouchés (autour de 60 %). Les meilleurs taux sont atteints par les sortants de BTS « mécanique et structures métalliques », « génie civil-construction-bois » et « coiffure-esthétique » avec plus de 70 % d’emploi".

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Numérique

Bruno Devauchelle : Protéger, limiter, contrôler

L'un des principaux soucis de l'enseignant est celui de "tenir sa classe", "faire face" aux situations parfois difficiles dans la relation aux élèves. Le développement des moyens numériques dans les classes enrichit la variété des possibilités de troubles au quotidien. Il suffit de regarder une classe et les comportements des élèves, avec ou sans informatique, pour comprendre combien l'équilibre est fragile. C'est pourquoi nombre d'enseignants souhaitent que les déploiements du numérique soit effectués en prenant en compte cette crainte et que les solutions techniques apportent une réponse, au moins partielle en permettant de sécuriser, de contrôler de filtrer les utilisations des élèves. Outre les offres techniques, il y a la question des ambitions et des choix éducatifs que l'on peut faire individuellement ou collectivement dans un établissement. Nous allons voir dans la suite de cet écrit que plusieurs situations observées répondent à des contraintes, des choix dont les fondements méritent discussion.

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Par fjarraud , le lundi 29 avril 2019.

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