L'Expresso du 11 février 2019 

Que deviendront les directeurs d'école en cas de regroupement dans une école du socle ? Quels seront les pouvoirs des recteurs dans la nouvelle organisation territoriale ? Pourquoi supprimer le Cnesco ? Quelles obligations scolaires pour les 3 à 6 ans ? Sur tous ces points le cabinet de JM Blanquer apporte d'ultimes décisions quelques heures avant l'ouverture du débat sur la loi Blanquer à l'Assemblée.

 

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11/02/2019 à 14:03  |  (0 commentaire)
Le fait du jour

Adoptée par la commission de l'éducation de l'Assemblée, la loi "sur l'école de la confiance" sera étudiée à partir du 11 février par l'Assemblée. Plus d'un millier d'amendements (1086 précisément) ont été déposés, soit le double des textes étudiés en commission. C'est dire que le passage en commission a plus obscurci qu'éclairé le projet de loi. C'est dire aussi que la loi Blanquer penche sérieusement à droite, avec des mesures de rupture comme le financement des écoles maternelles privées par les communes ou l'autoritarisme de l'article 1. La loi est aussi apparue marquée par un certain amateurisme, avec plusieurs articles mal rédigés. Les députés adopteront-ils l'article 1 dans sa rédaction quasi inchangée ? Donneront-ils le feu vert au ministre pour supprimer l'évaluation indépendante de l'Ecole avec la suppression du Cnesco ? Décideront-ils de transférer 150 millions à l'école privée pour un gain nul pour le pays en adoptant l'instruction obligatoire à 3 ans ? Feront-ils passer les écoles rurales sous la direction des collèges avec l'école du socle ? Donneront-ils tout pouvoir au ministre pour décider de la réforme territoriale et de la formation des enseignants ? Ce sont à coup sur plusieurs journées de débat que nous suivrons ensemble à partir du 11 février.

 

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11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Le système
Faire travailler plus longtemps les enseignants expérimentés, il suffisait d'y penser. "Comment renforcer l'efficience de la dépense publique pour l'éducation ?" Le ministère de l’Économie et des finances s'interroge sur cette question dans le dernier numéro Trésor-éco, la revue de la puissante direction générale du Trésor. Emmanuel Saillard, économiste auprès de cette direction, étudie plusieurs solutions. Mais, l'éducation étant une "dépense" et celle-ci étant composée à 90% de dépenses de personnel, il en arrive à poser la question du travail enseignant dans des termes encore jamais posés, en lien avec la loi Blanquer.

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11/02/2019 à 07:28  |  (2 commentaires)
La classe

L’étude des textes condamne-t-elle enseignant.es et élèves au face-à-face ? Peut-on imaginer d’autres dispositifs de travail, plus actifs et collaboratifs, que le traditionnel cours dialogué ? Au lycée Malraux à Allonnes dans la Sarthe, Pauline Auffret amène ainsi ses élèves à travailler sur les textes en trois phases : des groupes d’« experts » sont d’abord constitués autour d’une question spécifique, des « ambassadeurs » vont ensuite expliquer à leurs pairs le résultat de leurs recherches, une question enfin amène les élèves à réaliser à l’écrit un bilan individuel. Les intérêts paraissent importants : développement des compétences orales, implication et valorisation de tous les élèves, transformation de la classe en communauté interprétative. Eclairages …

 

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11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Le fait du jour

"Il ne s’agit pas de dire que tout est beau ou que rien ne va, mais de faire un premier bilan de l’éducation prioritaire refondée qui a été beaucoup attaquée". Acteur incontournable de l'éducation prioritaire, l'Observatoire des zones prioritaires (OZP) réunissait samedi 9 février un séminaire national. Au programme : concevoir et mettre en oeuvre l'évaluation de l'éducation prioritaire (EP) prévue lors de la refondation de l'EP de 2014 pour avoir lieu en 2019. Une évaluation que le ministère actuel rechigne à mettre en oeuvre. Pour cela, l'OZP réunit des experts reconnus de l'EP : M. Bablet, C. Moisan, JY Rochex, P. Picard et F. Lorcerie. De premiers éléments seront dévoilés le 18 mai lors de la Journée nationale de l'OZP.

 

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11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Le fait du jour

"Nous regrettons cette initiative locale qui, nous l'espérons, ne préfigurera pas de choix nationaux allant vers un désengagement progressif du nécessaire investissement à destination des établissements qui concentrent un grand nombre d'élèves socialement défavorisés".  Si lors du CTSD du 7 février, les élus Se-Unsa, un syndicat jugé modéré, ont protesté contre la carte scolaire présentée par le Dasen des Bouches-du-Rhône, c'est que la gestion départementale des collèges pose problème. Manquant du nombre de postes nécessaires du fait de la croissance démographique et des suppressions de postes, le Dasen a décidé de supprimer des enseignants uniquement dans les collèges Rep+ et en Segpa.

 

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11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)

"Le parcours de l’élève va valoriser tous les engagements sportifs de l’enfant, à l’école et en dehors... Ce parcours pourrait démarrer dès la maternelle et appeler, à titre expérimental, des aménagements dans le temps scolaire de l’élève. Je pense par exemple aux après-midi qui pourraient être libérés pour la pratique sportive". Dans 20 Minutes, le ministre de l'éducation nationale relance la vieille idée de cours le matin, sport l'après-midi. "Nous travaillons effectivement avec le ministère des Sports sur des aménagements du temps scolaire afin de laisser une place plus importante au sport. Ce projet, « confiance et sport », s’adressera aux écoles et aux collèges qui souhaitent l’expérimenter". L'idée avait été lancée par un certain JM Blanquer quand il était à la tête de l'enseignement scolaire sous Luc Chatel. L'expérimentation  avait duré de 2010 à 2012 sans être jamais évaluée. L'Andev soulignait à l'époque que l'Allemagne était en train d'abandonner cette formule quai avait fait baisser les résultats scolaires des jeunes. Les syndicats enseignants avaient jugé négativement cette mesure qui établissait une confusion entre activités sportives et EPS et fragilisait les postes. Or il se trouve que les ministères des sports et de l'éducation nationale ont annoncé une évolution de la gestion des agents Jeunesse et sports, comme s'en sont fait l'écho leurs syndicats. Ils devraient prochainement passer sous une gestion commune de l'éducation nationale. Cette évolution est jugée positive par les intéressés qui y voient la possibilité d'un retour à l'accompagnement des clubs sportifs. Mais l'objectif serait-il autre ? Il s'agit peut-être de leur transmettre une partie des missions des professeurs d'EPS, par exemple ce qui relève des activités sportives. Un nouveau vivier d'économies et "d'efficience"...

 

Dans 20 minutes

Le pole éducatif et sportif est sur les rails

Sous Luc Chatel

 

11/02/2019 à 07:28  |  (2 commentaires)
Le système

Veut-on la peau de la cogestion du mouvement des enseignants ? Cinq syndicats (Snuipp Fsu, Se Unsa, Snudi FO, Cgt Education et Sud Education) signent une lettre commune interpellant le ministre sur les dysfonctionnements du mouvement des professeurs des écoles. "Les personnels sont confrontés à une nouvelle application informatique pas opérationnelle et pour laquelle ils auront été formés très tardivement", relèvent-ils. "Nous constatons une impréparation qui va sans nul doute entraîner des retards dans les affectations des personnels.  Les reports et les annulations des instances de préparation du mouvement vont se multiplier accompagnées, de dysfonctionnements importants et chronophages pour les services des DSDEN". A cela s'ajoute des initiatives locales. "Certains IA-Dasen envisagent de prendre des décisions qui aggravent les modalités prévues par la note de service n°2018-133 concernant le nombre de voeux, la prise en compte de l’AGS ou encore le rapprochement de conjoints. La mise en application de ces directives nationales s’annonce comme un fiasco qui risque de dégrader durablement les conditions de mobilité et d’affectation et donc réduire encore davantage l’attractivité du métier". Les syndicats demandent au ministre de "surseoir à la mise en oeuvre de ces nouvelles modalités pour cette année et d’ouvrir de nouvelles concertations avec les organisations syndicales, notamment concernant les points mentionnés dans notre précédent courrier tels que le maintien de la deuxième saisie de voeux, la suppression des postes à profil, le respect du caractère non obligatoire des voeux géographiques..."

 

La lettre

 

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Le système

Après le gel des notes, comme à Vence, les 20/20 pour tous, comme à Nantes, alors que les Nuits des lycées vont culminer le 12 février, deux initiatives nouvelles méritent d'être saluées. D'abord les démissions de professeurs principaux. Le mouvement parti de Martigues fait tâche d'huile à Toulouse où la moitié des 46 professeurs principaux du lycée Hessel doivent remettre leur démission le 11 février contre la réforme du lycée. Ce mouvement gagne maintenant la Normandie. Selon Paris Normandie un tiers des professeurs principaux du lycée de Pont-Audemer ont remis leur démission au proviseur. Mais la palme de l'originalité revient aux enseignants du lycée Simone Weil du Puy-en-Velay qui ont planté une banderole contre la réforme sur le Mont Mézenc.

 

Puy en Velay

Pont Audemer

Sur ces mouvements

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Le système

Ce sera bien "50% de réussite" en CE1 en Seine Saint Denis. Le CTSD du 8 févier a confirmé ce que le Café pédagogique annonçait le 6 février. La Seine Saint Denis devrait être le seul département métropolitain où les CE1 de Rep ne seront pas dédoublés à la rentrée  2019. " Il y a 160 élémentaires REP en Seine-Saint-Denis, avec au moins 2 classes de CE1 chacune, il aurait donc fallu a minima 320 postes pour cette étape du dédoublement en CE1 en REP", écrit le Snuipp 93. "Avec une dotation de 282 postes pour la rentrée 2019, on voit bien que l’investissement n’est pas du tout à la hauteur de l’affichage ministériel, dans le département qui compte pourtant le plus grand nombre d’écoles en Education prioritaire !" Résultat : seulement un tiers des CE1 de Rep auront un CE1 dédoublé, tandis que les 2/3 n’auront qu’un moyen supplémentaire pour l’ensemble des CE1. "Par ailleurs, avec 1393 élèves de plus attendus à la rentrée 2019, le DASEN parvient à un solde des ouvertures/fermetures de classes négatif de moins 10 classes", souligne le Snuipp 93. "Pour le ministre de l’Education nationale, c’est bien « 50% de réussite en Seine-Saint-Denis » !!"

 

Compte rendu du CTSD du 8 février

Dans le Café pédagogique

 

11/02/2019 à 07:28  |  (1 commentaire)
Le système

"Nous dénonçons avec énergie une réforme néfaste en tout point et conduisant à l’exact contraire de ce que le ministre prétend : un appauvrissement considérable de la culture générale dispensée à des élèves qui en ont autant besoin que les autres, et une dégradation accrue de la mission des enseignants dévoués à la cause de leurs élèves", écrivent Iris Naget et Vincent Magne pour le bureau national de l'Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) dans le JDD. "Que le ministère reconsidère de fond en comble son projet de réforme dont les conséquences, sinon, seront désastreuses tant d’un point de vue pédagogique que moral : nos élèves de baccalauréat professionnel méritent un enseignement de qualité à la hauteur de l’ambition d’excellence que brandit le ministre. Une tout autre voie est à prendre pour que 'vive l’enseignement professionnel'."

 

Dans le JDD

 

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)

Loi Blanquer

 

Loi Blanquer : Le point après l'adoption en commission

Après trois jours de débats, quel texte de la loi Blanquer a été retenu par la commission de l'éducation de l'Assemblée ?  Fourre tout législatif au départ, la loi ressort enrichie et aussi beaucoup plus cohérente à l'issue des délibérations. C'est un véritable instrument d'évolution de l'Ecole qu'a écrit JM Blanquer et adopté la commission. Très présent dans les débats, le...

 

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Lisez l'article...

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)

Pédagogie

EIDOS 64 : Prendre le jeu au sérieux

Jeu sérieux, jeu vidéo, jeu de rôles, jeu d’écriture, escape game, ludification des apprentissages ... : le jeu a-t-il vraiment sa place en classe ? A quelles conditions, avec quels profits et selon quelles modalités ? Ces questions ont été au centre du forum Eidos 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation, qui s’est tenu à Pau le 30 janvier 2019. Psychologues et pédagogues, chercheur.es et enseignant.es ont confronté leurs regards, partagé réflexions et expériences. Pour au final combattre bien des idées reçues et livrer de...

 

 

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Lisez l'article...

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
La classe

"L’enseignant doit être, tout à la fois, le contraire d’un bavard, qui occupe le temps par son verbiage, et d’un taiseux, qui se réfugie systématiquement dans le silence en croyant ainsi « respecter » ses élèves. L’enseignant est un professionnel de la véritable parole, habitée, organisée, ferme et rythmée. De la parole qui ouvre au silence et laisse la place à la pensée de l’autre. De la parole qui sait s’interrompre, non pour mettre l’autre en difficulté, mais pour lui passer le relais de la pensée", écrit Philippe Meirieu sur son blog. "Rien n’est plus ravageur pour lui que la parole approximative : c’est de la fausse monnaie...Savoir parler et savoir se taire : deux faces de la même exigence, l’exigence pédagogique par excellence, quand une liberté interpelle une autre liberté et la fait exister".

 

Sur son site

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
L'élève

Les futurs étudiants en situation de handicap sont soumis à l’ensemble de la procédure Parcoursup, comme tous les candidats. Des dispositions spécifiques existent. Vous souhaitez en savoir plus ? Nous vous invitons à poser vos questions à Jérôme Teillard, Chef de projet « Réforme de l’accès à l’enseignement supérieur » et conseiller auprès de la Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal. Il y répondra en direct vendredi 15 février (15h-16h). Commencez à poser vos questions !

 

Le tchat

Parcoursup : vos questions du tchat du 6 février

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Le Conseil supérieur des programmes publie les projets de programme de français de CAP et de seconde professionnelle.

 

CAP

Bac pro

 

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Professeur de français au collège Pablo Picasso à Montesson dans les Yvelines, Lionel Vighier y met en place un dispositif original : l'entretien de lecture. Le but est de s’intéresser du plus près possible à l'expérience de lecture de chaque élève. L’oral, d’environ 5-10 minutes, se déroule sur rendez-vous, comme une « khôlle » : « Cela ne prend pas plus de temps que d’évaluer un écrit. », fait remarquer l’enseignant. Explications …

 

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11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Les disciplines

En 2019, la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) célèbre son 50ème anniversaire et le « Florilège littéraire des écrivains en herbe francophones » lancé dans l’académie de Montpellier fête son 10ème anniversaire. Pour festoyer la langue en cette occasion est lancé un « nouveau concours mondial d'écriture créative collective » sur le thème « Présent ». Les classes volontaires ont jusqu'au 30 mars 2019 pour écrire de façon collaborative une nouvelle ou un poème.

 

Le concours 2019

Le palmarès de l’édition précédente

 

 

11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Les disciplines

En Accompagnement Personnalisé français, des 4èmes réalisent des recherches sur quelques grands auteurs, créent des affiches biographiques avec le logiciel en ligne Canva, y intègrent via des QR codes des lectures enregistrées d’extraits, les partagent enfin sur un mur virtuel Padlet. Le travail est accessible sur le site « Les lettres de Matisse »  animé par Claire Ridel et Laurence Bot. « Bonne découverte et n’hésitez pas à mettre un « cœur » pour vos préférées ! »

 

Le mur des productions


11/02/2019 à 07:28  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le lundi 11 février 2019.

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