Violences scolaires : Blanquer se trompe estime C Lelièvre 

Réagissant aux propos de JM Blanquer sur le retrait des allocations familiales aux familles des élève violents, mesure qui ne toucherait que les pauvres, C Lelièvre montre que le lien avec la pauvreté et l'échec scolaire n'est pas aussi direct qu'on pourrait le croire. " Il est loin d'être évident qu'une éducation ad hoc voire une bonne intrégation scolaire soient des gages de non-violence scolaire. Loin s'en faut. On le sait notamment depuis l’étude de l’INSERM menée sous la direction de Marie Choquet en 2003 dans les collèges et lycées ( ''Violences des collégiens et lycéeens; constats et évolutions'', INSERM U472, à partir de l'enquête ESPAD 2003)... Pour les garçons, il existe certes également un lien statistique entre leur niveau scolaire et le fait d’être auteurs de violences scolaires . Mais ce lien est inversement proportionnel pour certaines violences seulement. Ainsi le fait de donner des coups varie de 40% (pour ceux qui ont une note moyenne inférieure à 7 ) à 25% ( pour ceux qui ont une note supérieure à 15 ), et celui d’être auteur de vols de 23% à 7%. Toutefois, les relations statistiques sont nettement plus complexes voire surprenantes pour d’autres types de violences. Ainsi les élèves ayant moins de 7 sont bien ceux qui sont le plus auteurs de racket ou d’actes racistes (à hauteur respectivement de 7% et 8%), mais les élèves qui ont une moyenne supérieure à 15 sont plus souvent auteurs de racket ou d’actes racistes que ceux qui ont une note moyenne entre 12 et 15 (respectivement 3% contre 2%, et 6% contre 4%)…"

 

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Par fjarraud , le mercredi 30 janvier 2019.

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