Les associations de spécialistes contre la réforme du lycée 

"Les méfaits de cette réforme du lycée général et technologique, menée à marche forcée, avec des consultations, mais sans entendre véritablement les arguments des professeurs, et rejetée en octobre dernier par le Conseil Supérieur de l’Éducation, sont d’ores et déjà patents", acrit la Conférence des spécialistes, un regroupement de 13 associations d'enseignants (APBG APHG APMEP APLettres, APPEP, APSES, APEMU, APFLA, CNARELA, SAUVER LES LETTRES, SLNL,  UPBM, UDPPC). " La mise en place de spécialités partagées, telle qu’elle est actuellement envisagée, crée des enseignements hybrides qui effacent l’identité des disciplines", déplore la conférence qui craint aussi que " cette réforme transforme le lycée en un marché où les professeurs seront obligés de « vendre » leur discipline auprès des élèves".

 

Communiqué

 

Par fjarraud , le jeudi 20 décembre 2018.

Commentaires

  • Viviane Micaud, le 20/12/2018 à 08:12
    Ce qui est intéressant est que cette répartition a été fait sous des critères quantitatifs par option. Les contraintes d'emploi du temps pourtant évidentes pour ceux qui ont fait un emploi de temps du lycée où on tient compte des options et des langues ne sont pas traitées.
    Je m'explique. Il faut voir la notion de combinaison en maths. 3 enseignements parmi 7, cela fait 35 possibilités. Les contraintes d'emploi du temps ne pourront pas permettre de proposer les assemblages de 3 spécialités peu demandées. 
    Il y a un accord tacites entre le ministère et les syndicats pour le nier. Pourquoi? Je n'ai qu'une explication. Blanquer est en train de mettre en place le jeu de rôles qui a bloqué le système éducatif depuis les années 1980 où il a été décidé d'enterrer les conclusions du rapport Legrand sur le collège(1982). D'après la systémicienne Véronique Gignoux-Ezratty, il s'agit d'un jeu à 4 groupes qui s'appuie tous sur des représentations fausses du fonctionnement du système éducatif avec des antagonismes artificielles qui évitent de parler des vrais problèmes. 
    Les 4 groupes sont "la technostructure du système éducatif" dont Blanquer a fait partie, "les auto-proclamés progressifs", les "élitistes paradoxaux" et les "élitistes assumés".
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