La théorie du ruissellement fonctionne en histoire-géo. C'est la conviction de Philippe Sallet, initiateur du Mooc HG5 et professeur d'histoire-géographie au collège René Cassin de Baumes -les-Dames (Doubs). "Le Mooc HG c'est une sorte d'oxygénation. On touche beaucoup des collègues". Et on est libre. Pour cette 5ème édition, le Mooc HG réunit 6 académies pour une formation par les pairs en toute liberté.

Echanger des pratiques en liberté

A partir du 7 janvier et jusqu'au 1er février , le Mooc HG5 propose aux enseignants une formation à distance originale, menée par les enseignants IAN de 6 académies réunies en collège virtuel sous la houlette de l'académie de Besançon représentée par Philippe Sallet.

Le principe de base du Mooc Hg5 c'est l'échange de pratiques en toute liberté. "Des missions sont proposées chaque semaine que vous prenez... ou pas. A vous de regarder,chiner, glaner. Vous pouvez répondre aux mission pour découvrir puis échanger avec des collègues sur Viaeduc".

Un programme adapté

Au programme cette année, à partir du 7 janvier, "dessiner, schématiser avec le numérique", les frises chronologiques, réaliser des tours virtuels, utiliser la réalité augmentée, faire une narration multimédia, travailler la trace orale, rechercher de l'information et travailler sur l'image, utiliser les QR codes etc.

"On souhaite montrer des démarches numériques que l'on peut adapter selon ses besoins, qui reposent sur l'idée de faire produire aux élèves, explique P Sallet.

Cette année le principal changement c'est que chaque semaine les professeurs inscrits pourront suivre 4 courtes vidéos. Elles seront  accompagnées de propositions sous forme d'articles et de documents.

Le succès de la formation par les pairs

Le succès vient aussi de la formule. Le Mooc HG c'est exactement le contraire des formations descendantes subies par les enseignants. "Il y a la dynamique des équipes académiques qui connaissent  bien les enseignants", nous dit P Sallet. "Mais il y a aussi le fait que ce soit une proposition libre faite par des collègues pour des collègues". Le succès renvoie à la demande des enseignants d'avoir une formation faite par des pairs. "C'est aussi basé sur la confiance que nous font les IPR", précise Philippe Sallet.

Depuis 5 ans, ce genre de formation par les pairs marche bien. En 2015 le Mooc a compté 564 inscrits. Depuis 2016 on en est à un millier de professeurs chaque année. 7 académies s'engagent. Cette année ce sera à coté de Besançon, à l'origine du projet, Reims, Caen, Rouen, Bordeaux, Dijon et Lille.

François Jarraud

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Mooc HG4