"On ne peut pas se passer d'une évaluation indépendante de l'Ecole". En ouvrant la conférence de comparaisons internationales sur l'éducation à l'orientation, le 8 novembre, Nathalie Mons, présidente du Cnesco, a rappelé le travail impressionnant effectué par le Cnesco. Mais elle a aussi annoncé une triste nouvelle. Le Cnesco sera remplacé par un nouveau conseil d'évaluation de l'école qui sera davantage tourné vers l'évaluation des établissements. "Le changement institutionnel ne signifie pas la disparition du Cnesco", souligne N Mons. "Son activité se poursuivra dans un cadre universitaire". Evidemment, ce cadre ne donnera pas le même poids aux préconisations du Cnesco. De plus le Cnesco ne pourra plus bénéficier de l'appui des services ministériels, comme la Depp, qui sont la clé d'un travail efficace d'évaluation. Reste pour JM Blanquer à convaincre les parlementaires que l'évaluation de l'Ecole par un organisme qu'il controle entièrement suffit. Se plieront ils à cette incroyable régression ?

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