Camille Pointel, étudiante en master MEEF, analyse la question dans son mémoire en expérimentant en lycée. " Sensibiliser les élèves à la visée communicative de la langue et non pas à la dimension de précision linguistique désacralise l’erreur et sa perception négative. Par ailleurs, pointer du doigt ce qui est réussi permet aux élèves de préserver leur estime de soi (globale) ainsi que la perception qu’ils ont d’eux-mêmes dans un domaine spécifique, tout en questionnant leur auto-efficacité dans la tâche donnée suite aux erreurs qui ont été commises. Allier ces mises en exergue de ce qui a été réussi, à des retours précis avec notamment la mise en activité (récapitulatif, microtâches ou questions de P.R.L) leur permet d'accéder à une métaréflexion sur leur propre stratégie d'apprentissage, favorise la mémorisation et les conduit ultimement vers plus d’autonomie".
Le mémoire