La Croix publie le 20 février les résultats du "baromètre du climat scolaire" réalisé par la Fédération des autonomes de solidarité. Selon le quotidien, "cette édition confirme une nouvelle augmentation, de 19 %, du nombre de « préjudices numériques » (288 cas traités)" cette année.

"Les chiffres demeurent faibles mais les attitudes sont souvent plus violentes », commente Vincent Bouba, le secrétaire général de la FAS. « Il y a encore quelques années, les insultes ou remises en cause de pratiques pédagogiques visant, sur un blog, un professeur ou un chef d’établissement étaient diffusées sous le couvert de l’anonymat. Maintenant, certains élèves ou parents n’hésitent plus à agir au grand jour, sur leur propre profil Facebook ou en adressant à l’intéressé des mails désobligeants. On observe aussi un recours croissant, quoique marginal, à l’application Periscope, qui permet de filmer et de diffuser en direct ce qui se passe en classe".

La Croix relève aussi la présence de ces préjudices numériques dans une enquête d'Eric Debarbieux pour 3% des directeurs, 1% des professeurs des écoles et 2% des enseignants du secondaire, des taux très inférieurs aux insultes en direct.

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