" Nous savons que c’est le niveau des compétences des enseignants qui déterminera, au final, la qualité du système scolaire et donc ses performances", affirme Edouard Gentaz dans un éditorial d'Anae. Après une analyse du faible volume de formation initiale en maths et français, il continue : " Comment pouvons-nous imaginer qu’un étudiant après avoir suivi un master (dont les contenus sont très variables selon les universités), puis reçu ces faibles volumes de formation concernant ces deux matières fondamentales, puisse, dans la foulée, proposer des activités pédagogiques pertinentes en lecture et mathématiques dans tous les cycles et à tous les élèves ?... La réforme radicale de la formation initiale des enseignants est le meilleur levier d’un changement bénéfique durable pour les élèves. Il présente par ailleurs probablement le meilleur coût/bénéfice."
L'éditorial