Et tout cela dans l'indifférence du ministère qui tarde à répondre aux questions et à communiquer sur l'outil qui va remplacer APB. Etait-il nécessaire  de lancer un débat sur le nom de cet outil, si n'est pour faire diversion et gagner du temps ?  Le nom de cet outil, tout le monde s'en fout, la question urgente est de savoir quand nous pourrons le présenter aux élèves et aux familles. C'est ce que les établissement faisaient habituellement au moment des conseils de classes du premier trimestre, qui dans certains établissements, débutent la semaine prochaine.
Les chefs d'établissements  sont désormais informés par les médias, consultent le Café Pédagogique pour tenter de trouver les informations que leur ministère tarde à leur transmettre.
Deux semaines après l'annonce de ce plan, personne ne connaît les modalités de rémunération du deuxième professeur principal ou la possibilité de doublement de la prime du premier en cas d'absence de volontaire. Les rectorats  disent n'avoir reçu aucune information du ministère.
C'est un peu comme si le patron d'une grande marque de voiture annonçait la sortie imminente d'un nouveau modèle sans avoir consulté ses ingénieurs et avant même d'avoir testé un prototype !
Comment notre système éducatif peut-il être performant avec tant d'improvisation, d'atermoiements et d'immobilisme des services du ministère ?
Les chefs d'établissements  et  les enseignants vont faire, car c'est leur mission et ils sont attachés à la réussite de leurs élèves, mais Monsieur le Ministre, s'il vous plait,  répondez enfin aux questions pourtant simples qui vous sont posées et qui, nous l'espérons ont déjà été tranchées avec vos services avant l'annonce de ce plan.